Je traverse

La poésie te veut enfant. La poésie te veut enfant. La vie te veut renard. Le poète est toujours perdant !   Un soleil   Un soleil masse les doigts froids de l’arbre   Toutes mes demeures sont provisoires   Toutes mes demeures sont provisoires Et les stations ne sont que des stations. En ce qui me concerne, je préfère ... Lire la suite »

  Ils sont sots Ceux qui n’échangent pas une réalité ennuyeuse Contre un rêve fou Qui les emmènerait au summum de la passion ! Je me suis  fondue, tellement fondue, en toi Ö moi-même ! Au point où Je ne sais plus Lequel de nous est toi Et lequel est moi ! Lire la suite »

  Tu es aussi lumineuse qu’une lune  au cours d’une nuit nuageuse, Aussi douce que des plumes dans la poitrine d’un oiseau bleu, Aussi  belle que les déesses de l’Olympe ! Je lui dis :« Je suis creux .Je ne suis que de nombreux mains qui t’entourent et j’attends que la tempête m’emporte, moi qui porte le monde. Et la distance qui s’étend entre ma ... Lire la suite »

  Une fois, j’ai eu l’idée de jouer Avec mon chien fidèle. Dès lors, il m’apprend à marcher à quatre pattes Tandis que moi je lui apprends la patience et la politique d’austérité Et l’entraîne à avoir , Car le chien affamé est plus fidèle Et il suit toujours son maître. Lui, il m’apprend à renifler les traces des passants ... Lire la suite »

  Tsunami assure la protection au royaume des morts Donne à l’enfant étouffé Un bonbon et un chapeau blanc, Propose la candidature du trépas Au poste d’ambassadeur Auprès  d’un autel virtuel propre, Met le feu à un four lisse Pour cuire les vers de cadavres de roses de  Damas et de camomille Car Shakespeare enduit sa barbe avec le henné. ... Lire la suite »

Oui, Je commence par la fin Telle la dernière bicyclette au marathon Qui conserve les traits de la victoire ! Je me prolifère à ma place, je me divise, L’existence se décompose L’homme a le droit d’être bactérien. Souvent, je réécris les mêmes choses. Dans l’excès de reproche un retour à soi ! Ne pose pas de questions et tais-toi ! Les jours ... Lire la suite »

Notre voisin qu’on a trouvé mort Sur le corps de l’arbre Ne s’est pas suicidé. L’amour l’y a accroché Puis a attaché la corde avec des nerfs froids. La femme qui est allée avec le fleuve, L’amour l’a entraînée au fond Alors qu’elle ne savait pas nager Dans les eaux douces. La fille qui a quitté le monde Sur le ... Lire la suite »

  Qui vous a appris Ô enfants des vipères A mordre les pierres précieuses ? Qui vous a appris Ô  petits-fils  des diables D’assassiner les souhaits ? Qui vous a appris Ô chauves-souris des  caveaux A abattre les grappes de l’espoir  Sur les trottoirs de l’attente  Pour qu’ils* reviennent, à la fin, Avec des mains vides Sauf de  larmes !   ————————– *Ils :ce ... Lire la suite »

  Ö toi qui as prodigué au corps malade L’aptitude de voler dans l’air, Ici les oiseaux des contrées inhabitées sont sur les arbres. Leurs nids sont campés dans le cœur Et leur feu qui palpite dans le pépiement de la branche La pluie l’éteint. Ne t’attends pas à un grand amour Rassurant dans les logis ! Ö toi qui prodigue ... Lire la suite »

  Histoire de vie   Prends la vie telle qu’elle est ! Aucun moment pour la tristesse ! Laisse ton esprit grand ouvert aux saisons de l’espoir ! Qu’il soit maudit le temps des tristesses ! Qu’il soit maudit … du poème… Jusqu’au poème ! Aucun moment pour la tristesse ô mon semblable ! Bannis ton chagrin soupir après soupir Et  inscris ton histoire de vie sur ... Lire la suite »