Deux nouveaux poèmes de Mohamed Bouhouch – Tozeur- Tunisie 18 avril 2017 Mohamed Bouhouch Voyages « Le poète est semblable au prince des nuées … Ses ailes de géant l’empêchent de marcher. » Charles Baudelaire. Le temps est un vieux batelier ! Le voyage nous a blanchi les cheveux. Jetons l’ancre et levons-nous ! Nous avons trop sommeillé. Cette vie qui nous a gaspillés Comme un cheval débridé. Redressons-nous ! Et à présent : Dévoilons des secrets…! Désordre « Langage ! Ô, phénix sans ailes ! Je renais pour voir tes cendres. » Ali Smaoui. Sitôt qu’une nuit nous sépare… S’en vient l’amour qui nous réunit ! Mais si : Les blessures ancestrales sèchent Aux hurlements du vent astral, Les yeux sont noyés de lumière Dans la pénombre des rêves, Et le larmoiement des débris Dans les vignes sanglantes Où trop de regards sont ivres Et les voix étranglées … Dites-moi ? Qui peut harmoniser cela Sinon toi… Ô langue maternelle ?! 2017-04-18 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet