Les poèmes sont une poignée de blé par : Suzanne Ibrahim – poète syrienne Mohamed Salah Ben Amor 25 mars 2018 Les poèmes sont une poignée de blé Je la sème dans l’œil du vent, Je tourne le dos Puis je me dirige vers le grand océan Les poèmes sont des bracelets de cheville Avec lesquels je t’ai entouré les pieds Danse ô vide ! Lire la suite »
Tous ceux qui ont assisté à ma soirée poétique par :Najd Al-Qassir – Salamiyya -Syrie Mohamed Salah Ben Amor 25 mars 2018 Tous ceux qui ont assisté à ma soirée poétique Ont su que j’avais débuté ma vie comme garçon de café Dès que j’entends un applaudissement, Je quitte la tribune Et je m’empresse de demander à toutes les personnes présentes Ce qu’elles désirent comme repas et boissons Lire la suite »
Une pancarte par :Mohamed Bouhouch –Tozeur –Tunisie Mohamed Salah Ben Amor 20 mars 2018 La pancarte brandie N’est ni blanche, ni rouge, ni verte. La pancarte qui flotte Dans ma patrie est noire. Elle est noire et avec cela elle indique Dieu. Mais elle ne l’indique guère… Une pancarte voire des pancartes Au couleur de la tristesse Et au dessous desquelles Des sabres pour égorger, Des potences et des cercueils. Une pancarte – ... Lire la suite »
Les conditions de la femme par :Furat Esbir – poète syrienne résidant en Nouvelle-Zélande Mohamed Salah Ben Amor 15 mars 2018 Telles sont les conditions de la femme: Elle s’acclimate avec le clair-obscur ou les ombres Que la nature impose . Sa voix Est le cri de la terre, Émanant d’une tristesse inavouée. Je ne vous vois pas ô mes gaffes ! Je ne vois pas votre montée Là où se forme l’imagination effrénée. Le vent, son sifflement fou s’empare de ... Lire la suite »
Deux poèmes d’Amal Hindi (Damas – Syrie) et de Laura Klemm (poète italienne résidant en France) Mohamed Salah Ben Amor 12 mars 2018 Deux poétesses, l’une arabe et l’autre européenne, affectionnent l’art de l’écart par l’accumulation des connotations .A vous de juger ! Le temps est une biche par :Amel Hindi –Damas -Syrie Le temps est une biche qui détecte les fins. Ne le gaspillez pas en apposant les affiches de la défaite Sur les poteaux électriques en panne pour des raisons relevant de ... Lire la suite »
L’horizon est une sphère par : Suzanne Ibrahim – poétesse syrienne Mohamed Salah Ben Amor 11 mars 2018 L’horizon est une sphère qui trottine. Le chemin n’a point de limites En deux vers la poétesse syrienne Suzanne Ibrahim résume, par le biais d’une métaphore filée la situation existentielle inextricable dans laquelle est pris l’être humain. Placé indépendamment de sa volonté dans le croisement d’un chemin illimité (la destinée) et un horizon (le futur ) qui lui ... Lire la suite »
Ta présence incomplète par :Sanaz Davood Zada Far –Téhéran –Iran Mohamed Salah Ben Amor 7 mars 2018 Ta présence incomplète Sur la toile de peinture Était devenue un visage sans lèvres ; La noirceur de mes yeux Pleurait dans mes deux mains Et tous mes cheveux fuyaient loin de moi Telle une chicorée emportée par le vent Tandis que toi, tu n’étais pas venu. Ce tableau s’était très bien vendu ! Lire la suite »
Un seul rêve par :Najd Al-Qassir –Al –Salamia –Syrie Mohamed Salah Ben Amor 4 mars 2018 Depuis bien longtemps, je ne faisais en dormant qu’un seul rêve : Une jolie femme s’assoit à ma table dans un café parisien. J’échange avec elle de longs baisers devant tout le monde qui s’y trouve. Quiconque m’en réveille, je décharge sui lui ma colère. Quiconque l’interprète d’une façon autre que celle que je désire et qui me plaît, je ... Lire la suite »
Nous nous lançons des pierres d’argile par :Linda Abedalbaki – Al-Soueida – Syrie Mohamed Salah Ben Amor 3 mars 2018 Nous nous lançons des pierres d’argile A un péché près. Des cieux obstinés Nous lapident jusqu’au bout de nos forces. Nos pas ont été conçus A la taille D’une vérité pompeuse Qui nous égare le corps. Ce sont nous Qui avons semé le sel Dans une étoile jalouse Pour que nous restions fidèles. Ce sont nous Qui avons embelli ... Lire la suite »
Deux poèmes de la poète syrienne Amal Hindi et la poète italienne Laura Mucelli Klemm Mohamed Salah Ben Amor 23 février 2018 Deux poétesses, l’une arabe et l’autre européenne, affectionnent l’art de l’écart, la première par le choix d’une fin surprenante et la deuxième par l’accumulation des connotations .A vous de juger ! Parce que j’étais à l’origine une nuée par :Amal Hindi –Damas -Syrie Parce que j’étais à l’origine une nuée, Je reviens après chaque déversement Au point zéro. A présent… ... Lire la suite »