L’emprise de l’absence par :Intissar Souleyman – poétesse syrienne Mohamed Salah Ben Amor 13 février 2016 Je te désire ardemment comme si tu étais un ciel Enveloppant mon étoile de son ombre, Marchant d’un pas alerte derrière ma vague remplie de ton parfum, Maniant le babillage de la clarté, Glissant vers mes vallées, plein de nostalgie, Je te désire ardemment non comme désirent les femmes. Je te désire ardemment comme si tu étais un chapelet ... Lire la suite »
Je ne sais comment être naturelle : par : Intisar Doulib – poétesse arabe américaine – Richmond – USA Mohamed Salah Ben Amor 12 février 2016 Je ne sais comment être naturelle Ni comment me sentir en bon état Du moment que j’utilise un scalpel Pour penser à toi Ou je trempe mes doigts profondément dans mon sang Pour te déguster Lire la suite »
Je porte tout seul mon pays dans les plûmes des mots par :Riadh Chraiti – poète tunisien – Gafsa – Tunisie Mohamed Salah Ben Amor 10 février 2016 Je porte tout seul mon pays dans les plûmes des mots Et seul je façonne deux verres : L’un pour moi Et l’autre pour moi… L’un contenant un poison mortel pour mon corps Et l’autre un vin triste pour arroser l’étendue de noirceur Puis je m’égosille : « Cette obscurité impressionnante est mon pays ! ». Lire la suite »
Prophète par : Sawsen Al-Hajja – Lattaquié- Syrie Mohamed Salah Ben Amor 9 février 2016 L’Amour est que tu deviennes de la trempe des prophètes Et que te suivent les petits oiseaux et les papillons ! L’Amour est que te traverse la lumière, Que te poussent des ailes Et que tu marches pieds nus… ! L’Amour est que tu vives le poème, Que tu l’écrives d’une main Et de l’autre tu secoues le berceau du ... Lire la suite »
L’histoire du ver par :Mohamed Ammar Chaabnia- Métlaoui – Tunisie Mohamed Salah Ben Amor 8 février 2016 Posé sur une branche un oiseau dit : “Ma nourriture s’est raréfiée cette année Bah ! Dis plutôt que la nation entière a connu la faim… !” En bas au sol un ver rétorque : “Et le noble peuple ? C’est lui qui cultive… C’est lui qui moissonne..mais Il ne récolte rien malgré les peines qu’il endure Et ce sol ... Lire la suite »
Ses yeux laissaient couler des larmes par : Hamdan Tahar Al-Maliky – poète irakien – Baghdâd Mohamed Salah Ben Amor 7 février 2016 Ses yeux laissaient couler des larmes Le chameau percé par notre voisin à la gorge, Bien qu’il ait été transformé en repas, Ses larmes coulent encore. La nuit j’ai aperçu une caravane Dont aucun chameau à part lui ne m’a reconnu. Il m’a porté alors sur le dos Et prit un long chemin ! Lire la suite »
Combien les rêves doivent-ils continuer à monter les petits sens figurés et les mots ? par :Saiif Ali Dhrif – Dar Chaabane – Tunisie Mohamed Salah Ben Amor 6 février 2016 Combien les rêves doivent-ils continuer à monter les petits sens figurés et les mots ? Comme elles sont longues les nuits d’hiver que traversent les patries ! Lire la suite »
De la douleur à z : Je suis entré après minuit dans un jardin par : Najd Al-Qassir – poète syrien – Al-Salamiyya – Syrie Mohamed Salah Ben Amor 5 février 2016 De la douleur à z Je suis entré après minuit dans un jardin Et j’ai lu à une statue qui s’y trouvait au milieu des poèmes que j’avais écrits pour toi. Soudain les muscles de son visage frémirent Et elle faillit pleurer. Lire la suite »
Je suis la responsable du dernier tremblement qui a frappé la terre par : Suzanne Ibrahim – poétesse syrienne- Damas Mohamed Salah Ben Amor 4 février 2016 Je suis la responsable du dernier tremblement qui a frappé la terre Et c’est moi qui ai lancé ensuite le tsunami des mers Qui a submergé les habitants des terroirs Et des tombes Et les vieilles croyances. Seuls étaient sortis sains et saufs Les enfants des cimes, Un arbre fleuri Et un oiseau entonnant ses airs Lire la suite »
Comment m’abstiens-je de frapper aux portes… par : Tuqa Morsi – poétesse égyptienne- Dumiat Mohamed Salah Ben Amor 3 février 2016 Comment m’abstiens-je de frapper aux portes Tandis que toutes les portes sont fermées ? Chaque fois que je frappe à une porte Ma main devient un burin Et ma poitrine se remplit de l’odeur de bois. Chaque fois que mes mains s’arrêtent de frapper Mon cœur devient une main Frappant aux portes du ciel Lire la suite »