Je connais parfaitement par :Riadh Chraiti – Gafsa –Tunis Mohamed Salah Ben Amor 4 juin 2018 Je connais parfaitement les reliefs des histoires de l’absence Du côté de l’éclatement des pleurs, Je connais parfaitement ma dispersion sur ma table et dans mon pays, Je connais parfaitement une gare qui m’attend depuis bien longtemps Et où je ne suis pas encore arrivé, Je connais parfaitement les oiseaux de l’avenue stérile et des vendeurs de roses, Je ... Lire la suite »
Ils se sont perdus par :Linda Abedalbaki – Al-Soueida – Syrie Mohamed Salah Ben Amor 4 juin 2018 Ils se sont perdus entre la certitude des vignes Et le nabidh du temps, Ils ont accroché les potences de l’aveu Sur les épaules de la vigne Telles des grappes d’envie ardente. Les enfants de l’écho Se pavanent sur les cordes du son Et se lancent un signe misérable Sur l’échelle de la vérité. Ö enfants des sens, Libérez ... Lire la suite »
Dans les sentiers de la nuit…par :Lubna Charara Bazzi-Dearborn -USA Mohamed Salah Ben Amor 2 juin 2018 Dans les sentiers de la nuit… Je marche à pas muets Derrière des papillons Epuisés d’avoir longtemps tournoyé Autour les lampes du soir !!… Ils adorent la lumière, Et refusent la séparation. Je marche… Dans le silence de la nuit, Accrochée au bras du rêve, Relatant des histoires à la lune Tandis qu’une douce brise Partage avec moi ses ... Lire la suite »
Tout ce que j’écris par :Sanaz Davood Zadeh Far –Téhéran Iran Mohamed Salah Ben Amor 2 juin 2018 Tout ce que j’écris Avec cet alphabet malade Devient une prison ou un trépas Pour que je vive, Il me faut donc faire usage De la langue des allusions ! Lire la suite »
J’ai un fantôme dans la tête par : Deema Mahmoud – Le Caire –Egypte Mohamed Salah Ben Amor 1 juin 2018 J’ai un fantôme dans la tête Pareil à une nuée s’agitant fortement Et dissimilant sa pluie Avant de la verser comme si elle était une larme ! * Deux rivières pour un seul arbre, Elles traversent le temps Tandis que l’arbre s’appuie sur lui. * Un évêque portant une faucille, La jette à la mer Et se convertit à la ... Lire la suite »
Deux nouveaux poèmes d’Abdullah Sarmad Al-Jamil -Mossoul -Irak Mohamed Salah Ben Amor 31 mai 2018 Avril Par inadvertance, j’ai laissé la porte de la bibliothèque grande ouverte Et à minuit, j’ai été réveillé par un remue- ménage : La chambre était pleine à craquer de tyrans et d’envahisseurs Et les créatures nocturnes avec leurs grands yeux me protégeaient des coups de lances, Jusqu’à ce que j’eus atteint le livre L’histoire complète dont je claquai tout ... Lire la suite »
Je me suis assise en face de la mer par : Maissa Boutiche – Ain Bénian – Alger- Algérie Mohamed Salah Ben Amor 31 mai 2018 Je me suis assise en face de la mer. Comme un enfant, je me suis mis à pleurer. Suis-je la seule que cette angoisse étreint? Pourquoi se pose-t-on sur mon chemin et détourne-t-on ma destinée? Le « Il » avec ses sautes d’humeurs sur le dos Et le « Moi » dans les larmes des vagues Triste et peinée. ... Lire la suite »
Ma fenêtre par :Mohamed Mourad Abaza – poète syrien résidant en Abkhazie Mohamed Salah Ben Amor 29 mai 2018 Elle se réveille le matin, Peint avec le pinceau de la lumière Une surface aussi bleue que le ciel, Des formes agréables comme les nuages, Une marguerite rutilante comme le soleil Et m’appelle pour contempler son tableau impressionniste. Elle fait du bruit avec joie Comme des enfants jouant dans le quartier Bavarde avec appétition Comme certaines femmes sur ... Lire la suite »
En dehors de la couverture informationnelle par : Zouhour Al-Arbi –Tunis -Tunisie Mohamed Salah Ben Amor 27 mai 2018 Des amis parmi ceux qui errent dans la vallée de Abqar* Et désirent ardemment étreindre la poésie Dans les maquis des soirées Me demandent confus : Où es-tu ô descendante des roses ? Pourquoi nous prives-tu de tes fleurs odorantes ? Pourquoi ton étoile s’éteint-t-elle chaque fois qu’on organise les fêtes du poème Et on ouvre grandement le portail des rencontres ? La ... Lire la suite »
L’incident de l’homme à l’âne par :Mohamed Bouhouch – Tozeur -Tunisie Mohamed Salah Ben Amor 27 mai 2018 J’ai conduit mon âne à la place des martyres Le jour de la fête de la révolution. Nous nous sommes frayé un chemin au milieu de la foule et avons marché librement. Moi, depuis la révolution, je ne monte plus mon âne Car chacun de nous est devenu libre. (La vérité aussi est que j’ai peur de la ... Lire la suite »