Une vieille dame par : Abdellatif Bhiri –Safi –Maroc Mohamed Salah Ben Amor 1 mai 2017 Une vieille dame Assise à même le sol Contemple des épis verts Un air doux la console Le chant radieux d’un pivert Une vieille dame Se couvre le visage Quelques mèches poivre et sel Signes de tant d’ans d’usage Et le regard sans étincelles Une vieille dame Vêtue de haillons Les mains pleines de rides Le faciès tout en ... Lire la suite »
Rêve printanier par : Emma Imene Bensitouah –poétesse algérienne – Istanbul – Turquie Mohamed Salah Ben Amor 1 mai 2017 Je rêve de ce printemps fleuri Où ma vie sera paisiblement attendrie, De fleurs, de cerisiers sera peuplée. Des lys et des robes blanches d’amandier. Je rêve de ces rêves printaniers. Le parfum d’amour s’exhale des marronniers. Des oiseaux beaux comme l’aurore Dans leurs nids de bonheur Chantent des idylles, des féeries Ô, des moments d’euphorie! Je rêve de ... Lire la suite »
Exil par : Abdelaziz Benzid –Eulma (Sétif) – Algérie Mohamed Salah Ben Amor 1 mai 2017 Parmi mille visages divers, Je reconnaîtrais ton doux sourire Et dans un immense élan de joie Me perdrais dans ton regard. Je regarderais sans cesse Tes yeux qui s’illuminent Comme des braises ardentes, Et les contemplerais toujours Comme un coucher de soleil Qui vient colorer l’horizon, Les soirs de mes tourments A mes moments de faiblesse. Je distinguerais tes ... Lire la suite »
Est-il raisonnable… ? par :Najd Al-Qassir – Al-Salamiyya – Syrie Mohamed Salah Ben Amor 30 avril 2017 Est-il raisonnable Que l’amour attache à toi Les cordes de mon cœur Et avec ça Tu tires les flèches de tes yeux Vers un autre que moi ? Lire la suite »
Un soir avec Rimbaud :Texte en prose de Mohamed Bouhouch –Tozeur –Tunisie Mohamed Salah Ben Amor 29 avril 2017 Mon corps est un souffle, je suis hors de tout cadre spatio-temporel, Maintenant, je suis au Cabaret-vert*1 à Charleroi*2 Je m’assois là où Rimbaud s’est assis,*3 Un certain soir, vers dix-sept heures. Ruiné et abimé avant d’être soûl, J’ai rejoint les âmes perdues dans les tourmentes et chanté en présence de mes compagnons : (Nous avons bu à la mémoire ... Lire la suite »
Soupirs des amants par : Mohammed Benfares- Tanger –Maroc Mohamed Salah Ben Amor 29 avril 2017 L’absence sculpte en sang Les soupirs des amants ! Les rêves qui agonisent Rendent à l’instant Leur dernier souffle Sur le marbre froid de l’oubli ! Je ne connais point la couleur de tes yeux Ni la fibre essentielle de ta peau Mais l’arôme profond de ton être Me tient serré par la gorge Jusqu’à l’essoufflement ! J’ai essayé ... Lire la suite »
Voyage dans la solitude par : Souad Loulidi –Larache –Maroc Mohamed Salah Ben Amor 29 avril 2017 Apprends à marcher dans Les méandres De ta solitude, Susurrer Dans sa forteresse Les douceurs de Sa plénitude. De sa fenêtre hume Cette lumière Et laisse ton cœur Rire de toutes Ses forces Même dans Le silence Pour répandre le parfum Des fleurs Et savourer le suc De l’existence. Laisse le désir ardent De tes passions Brûler ces ... Lire la suite »
La traversée du désert par :Maissa Boutiche – Alger –Algérie Mohamed Salah Ben Amor 28 avril 2017 J’ai beaucoup voyagé depuis un certain temps J’ai pris tous les moyens de transport J’ai attendu sur le quai le train qu’il arrive J’ai pris aussi l’avion J’ai navigué comme Capitaine sur mon navire J’ai écris des rêves et tant de lettres J’ai puisé dans mon encrier et noirci tant de papiers J’ai parcouru les quatre saisons J’ai régénéré ... Lire la suite »
Je suis pastel, je suis lavis par :Solène de Belcourt – Paris Mohamed Salah Ben Amor 27 avril 2017 Je suis pastel, je suis lavis Comme l’aquarelle jamais finie Mes traits dessinent des rondeurs J’en veux un peu à mon graveur Je suis fusain, je suis crayon Comme une esquisse sur un carton Je deviens belle grâce à l’artiste Par des effets avant-gardistes Je suis pinceau, je suis papier Que de mon grain vienne l’amitié Que les talents ... Lire la suite »
Comme si c’était hier par : Maissa Boutiche- Alger – Algérie Mohamed Salah Ben Amor 26 avril 2017 Peu importe l’heure, le jour, la date et l’année Des souvenirs émergent. Quand je passe dans ton quartier Où mon pas et le tien ont résonné Pour moi, c’était hier. Peu importe le temps et la saison, c’était le bonheur Une brise s’amusait avec mes mèches rebelles, façonnait des rêves basanés qui se dessinaient sur notre teint hâlé… Sur ... Lire la suite »