Je tisse

Quand la douleur s’impose par : Maissa Boutiche – Ain Bénian- Alger – Algérie

  Quand la solitude m’effleure l’esprit,  Je prends le large et je m’enfuis  Mon âme voyage, cherche, un appui  Un horizon clément, un champ, un pré…   Quand mes bleus se ravivent et me font  mal,  Je ferme les yeux, je m’éloigne.  Mon rêve pèlerin et l’âme tzigane  Sur les ailes de mon vent de l’Est, je cavale…   Quand ... Lire la suite »

Hommage posthume à toutes ces femmes mortes pour la énième fois : La seconde mort ! par :Abdellatif Bhiri – Safi –Maroc

Ô superbe  ville des Alizées! Ta femme naïve et  sans dignité   S’écrase et meurt en toute impunité Pour des miettes, combien de vies brisées !   Pourtant tes moult festivals en fanfare Ne permettent qu’un bien menu pécule Aux gens au revenu bien minuscule  Aux gens dont le dénuement est criard !   Ne voilà-t-il pas qu’ouvrant une brèche Des ... Lire la suite »

Quand ils ont déraciné l’arbre de notre village par : Souad Loulidi – Larache – Maroc

  Quand ils ont déraciné l’arbre de notre village Pour les mouches, c’était la fête Ils se nourrissaient des blessures saignantes Sur les passants, posaient un baiser infect   Quand ils ont déraciné l’arbre de notre village Ma mère n’a plus  où cacher ses valises. Dans son giron ils agonisaient. Depuis, sur toutes ses broderies Nulle lumière ne jaillit Sa ... Lire la suite »

La décadence ?:poème inspiré de la vidéo où des migrants sont vendus aux enchères en Libye par: Mouina El Achari- Rabat -Maroc

  Pour que fleurissent des dictateurs, Se moissonnent d’innocents cœurs Les consciences s’étiolent, meurent Et la cupidité se nourrit de la douleur.   La descente vertigineuse vers le bas A pris de l’ampleur assurant le trépas. Des valeurs bâties après des combats Suscitant des changements de lois.   L’humanité a régressé volontairement? Ou simplement et naturellement Les êtres humains ont ... Lire la suite »

Homme qui es-tu ? par : Rémy Ducassé dit Erdé – Bastia –France

A cette question récurrente, voilà ce que je réponds aujourd’hui : Le doute qui embrouille, c’est moi Les certitudes déformantes, c’est moi Le chemin tortueux, c’est moi La voie de la vertu sincère, c’est moi Le pas hésitant sur le fil du pavé mosaïque…/ …/noir et blanc, c’est moi Le pas assuré triomphant, c’est moi La complexité d’un paradoxe, c’est moi ... Lire la suite »