Je tisse

Deux poétesses, l’une, Amal Hindi, est arabe et l’autre,  Laura Mucelli Klemm, est  européenne. Et pourtant, elles écrivent presque avec le même style. Elles affectionnent toutes les deux  l’art de l’écart en procédant à accumuler  les connotations. A vous de juger ! Dans le vide par :Amal Hindi   Dans le vide Tu tombes dans ta blancheur Telle une écume Qui ... Lire la suite »

J’aime les roses J’aime les roses Blanches, rouges ou roses, Épanouies ou écloses Elles me fascinent et m’hypnotisent. Quand je suis triste et morose Auprès d’elles je me repose.   Désir de bonheur   Désir de bonheur Je plonge dans ton regard Au fond de tes yeux noirs, De tes beaux yeux hagards Pour chercher cet espoir Qui m’aide à ... Lire la suite »

  J’aime les roses J’aime les roses Blanches, rouges ou roses, Épanouies ou écloses Elles me fascinent et m’hypnotisent. Quand je suis triste et morose Auprès d’elles je me repose.   Désir de bonheur   Désir de bonheur Je plonge dans ton regard Au fond de tes yeux noirs, De tes beaux yeux hagards Pour chercher cet espoir Qui m’aide ... Lire la suite »

à la mémoire des Indiens qui ont été massacrés par l’armée américaine Roses ! Pollen sur mon mât ivre, Dessinant des nuées de mouettes, Dans les tracés brumeux de mes mille pôles sans repères Les poissons ont mangé la boussole, Christophe n’a plus rien à découvrir ! Rien ! Seulement un mensonge ! Le culte ensanglanté d’une erreur ! Naturalisation ... Lire la suite »

Printemps Je sens les bourgeons  Le printemps … Je suis sûre que l’hiver  Va passer révolu derrière. Je ne suis plus à terre Je capte la lumière  Je ne suis plus tronc échoué de jadis et naguère  Balayé par les mers La lune rêveuse me suit à présent Je suis dans ses paupières Traité Vivant par les ans Le soleil, ... Lire la suite »

  C’est une femme centrifuge Qui  ne peut se passer Ni de son passé et ses souvenirs Dans le cœur un amour fou de sa ville. Elle s’en va s’exiler pour subitement y revenir Elle est belle et sa beauté reflète son âme enfantine, Désaltère sa soif de sa nostalgie. De son verre   s’abreuve Pour oublier et continuer à ... Lire la suite »

  Quand le silence s’invite Avec son hideux habit La souffrance entame Sa danse habituée. Jette son écume, éveille toutes Les folies, du corps exilé, Dans la cohue de l’immensité. Seules les voix des soupirs Hurlent pour saborder Au bord de l’oubli. Le rêve effrayé, Brise sa coquille, Lève le rideau de la nuit S’expose ,pour une fois, A la ... Lire la suite »

  Le ciel paillette De doux embruns gelés. La terre s’agite De sang sévère et chaud. La mer serait-elle Le berceau des morts. De sombres fontaines Conduiront les boues. Voici le temps du fatal constat De l’ignorance et de l’échec. Des visages sont disparus des murs. Mais les pierres nous regardent encore. Il y avait des yeux Dans le trouble ... Lire la suite »

  Je voudrais vivre longtemps Très longtemps Deux ou trois mille ans, Vivre aussi longtemps Qu’une montagne imposante, Qu’une mer déferlante, Traverser des générations Et vivre le temps présent Sans avoir peur, ni penser à la fin. Vivre longtemps Pour terrasser le temps, Vaincre la maladie Et instaurer une éternité Pour toute l’humanité. Vivre longtemps Pour m’approprier la terre Et ... Lire la suite »

Entre paix et agitation (acrostiche) Entre paix dans l’âme, Naturellement, Tranquillement, Rêvant d’un beau lendemain, Et l’agitation, Permanente, Accablante, Impitoyable qui même Xena la guerrière, Exténuera, Tel un bataillon, Armé jusqu’aux dents. Gare aux tourbillons, Infinis, Tenant à l’écart, Amour et joie de vivre, Tranquillité de l’esprit, Invitant à la mélancolie. Ouvrez vos cœurs à la paix, Nonobstant les contraintes. ... Lire la suite »