Les grues des hautes grandeurs par :Al-Masify Al-Roukaby – Poète irakien –Detroit – USA Mohamed Salah Ben Amor 13 décembre 2017 Les grues des hautes grandeurs n’ont chanté à personne A part toi Et les brises n’ont murmuré à personne Sauf à toi. Je ne me suis jamais épris d’une femme vierge ou non-vierge à part toi ! Tu es très très chère ! Tu es d’une beauté défiant l’ordinaire ! Tu es le crépuscule, la pleine obscurité et l’aube naissante ... Lire la suite »
Les arbres, là-bas … par : Fatima Maaouia –poète tuniso –algérienne –Tunis Mohamed Salah Ben Amor 13 décembre 2017 Les arbres là-bas Comme une forêt de bras Saupoudrés de sucre glace Feuillage pris au piège De la neige Aléas, appâts et guet-apens Du mauvais temps Les arbres en plein vent Tell et Atlas Moineaux Surpris sur place Flancs nus Que carde et fige la glace Qui vrille les doigts Où crevasses, glu Et poix S’entassent Les arbres là-bas Ou ... Lire la suite »
Seuls, sur la lune par :Monika Del Rio – poète polonaise résidant à Bruxelles Mohamed Salah Ben Amor 12 décembre 2017 Seuls, sur la lune . Le vent nous a Renversé… La tête en bas Je regarde La terre, La rivière du temps Ne coule plus, Le monde s’est Arrêté, ou plutôt Il avance En arrière… Je vois Une fille Toute petite Toute frêle, Qui rêve De joindre Des oiseaux Pour traverser Le ciel. Au bord de Sa fenêtre Défilent Des ... Lire la suite »
La pluie par :Patricia Laranco – poète mauricienne résidant à Paris Mohamed Salah Ben Amor 11 décembre 2017 La pluie est une berceuse du temps-longtemps comme la “Chanson douce” d’Henri Salvador son fredonnement enveloppe mon réveil telle une voix qui a tout son temps pour parler. Telle une voix pareille à celle de maman avec même patience, identique lenteur elle traîne son refrain monocorde et sourd et pèse sur mes paupières qu’elle referme. La pluie est vieille berceuse ... Lire la suite »
Quel sort !!! par : Mouina El Achari –Rabat –Maroc Mohamed Salah Ben Amor 11 décembre 2017 Tels des lépreux Rejetés par nos cieux, Abandonnés par les racines, Condamnés à cause des origines Les âmes en lambeaux, Les corps traînent le fardeau, Des regards humiliants, La haine reflétant, Nous sommes les intrus. Notre existence est incongrue. Nous dérangeons chez eux ; Chez nous, opprimés et peureux. Les malheureux parents, Heureux de jeter leurs enfants Là-bas, comme signe ... Lire la suite »
Deux poèmes de Mariem Garali Hadoussa -Nabeul –Tunisie Mohamed Salah Ben Amor 11 décembre 2017 Éclat de bulle La bulle a éclaté Et l’air libre parfumé Qui la remplissait s’en est échappé! Il n’en reste qu’une peau fripée. Sur ses parois demeurent collés, Des souvenirs et des rêves inachevés! Du bleu à La Bleue Derrière ce blanc immaculé, Se dressent monts et vaux ! Bleu arabesque Bleu fresque Bleu miroir, le soir. ... Lire la suite »
Train d’automne : Abdelaziz Benzid-El Eulma (Sétif)-Algérie Mohamed Salah Ben Amor 11 décembre 2017 Un train qui passe Aux couleurs de l’automne, Un train qui trépasse Aux odeurs de l’angoisse, Des wagons qui s’étirent Comme un jour de poisse Et de blanches colombes qui s’éloignent à tire d’ailes Loin de mon angoisse En ce jour de novembre. Des rails qui s’échappent Vers des gares lointaines Et des horloges « tictacantes » Qui égrènent les ... Lire la suite »
Les boutons de la mort par :Sanaz Davoodzadeh Far –Téhéran –Iran Mohamed Salah Ben Amor 10 décembre 2017 Les boutons de la mort, C’est moi qui les ai cousus dans ma chemise. La mort en est donc innocente ! Lire la suite »
Qui sont les seigneurs de la terre ? par :Souad Loulidi –Larache – Maroc Mohamed Salah Ben Amor 10 décembre 2017 Qui sont les seigneurs de la terre ? Les seigneurs de la terre S’apprêtent à entamer leur jour Pour eux la nuit était un détour Le destin ne leur joue aucun tour Du lendemain nulle peur A leur porte ne frappe misère. Les seigneurs de la terre Confisquent tes rêves, T’assignent un numéro, Dans une salle d’attente Tu attends ... Lire la suite »
Sans attirer l’attention de quiconque par :Najd Al-Qassir – Salamiyya – Syrie Mohamed Salah Ben Amor 10 décembre 2017 Sans attirer l’attention de quiconque : Chacun de nous versait en cachette son amour pour l’autre Moi dans les vers Et elle dans le repas ! مِن دونِ أن نثيرَ انتباهَ أحدٍ : شعر: نجد القصير- السّلميّة – سورية مِن دون أن نثيرَ انتباهَ أحدٍ كانَ كلٌّ منّا، يدُسُّ حُبَّهُ للآخرِ؛ أنا في الشِّعرِ، وهيَ في الطّعامِ. Lire la suite »