Vœux de terre par :Patrick Berta Forgas – poète philosophe français –Paris -France Mohamed Salah Ben Amor 9 juin 2018 L’eau que tu bois Est celle que tu souilles. Le blé que tu manges Vient de la terre Que tu gâches. L’amour que tu as Est celui qui t’es donné. Les jours que tu vis Sont ceux des assassinés. Lire la suite »
Deux nouveaux poèmes de Mokhtar El Amraoui – Mateur- Tunisie Mohamed Salah Ben Amor 8 juin 2018 Tes yeux de rose Je t’ai sculptée comme un matin de silex, Dans les paumes sans étoiles de mes nuits ! Je t’ai clamée comme un doux chant fleuri Offert si beau à la joie de nos oiseaux Qui reviennent nicher, là-haut en chœur, Au creux de nos cœurs Pour rechanter l’heure Heureuse de leur premier envol. Je m’immolerai au ... Lire la suite »
Deux nouveaux poèmes de Cherif Chebihi Hassani – Casablanca –Maroc Mohamed Salah Ben Amor 7 juin 2018 Du port de ton Amour Du port De ton Amour Mon navire S’accoste. Accueille ce naufragé Eperdu dans les flots Du désir Et de la nostalgie. Sur le quai De la passion Embrasse Son arrivée. Il a fui Un Ilot Où la Romance Est en Absence. Confiant en toi Dans ton port Il se refuge En toute sérénité. Plus je ... Lire la suite »
Les archives des commentaires poétiques de Mohamed Salah Ben Amor :11- Les poèmes de Monique-Marie Ihry :11-5 : Trêve Mohamed Salah Ben Amor 7 juin 2018 Le cygne fendait l’eau, majestueux et beau Dans le crépuscule s’éveillaient les étoiles Dissipant peu à peu les brumes de leur voile L’ange dans les cieux semblait bénir les flots Au loin l’on entendait des chevaux les sabots Le bruit de leur course dans le soir automnal Finit par agonir de ses pas en rafale Dans le silence ... Lire la suite »
Dans le ciel qui pâlit une étoile attardée par :Patricia Laranco – Paris -France Mohamed Salah Ben Amor 7 juin 2018 Dans le ciel qui pâlit une étoile attardée assiste en frissonnant au concert des oiseaux. ** Comme elle a l’air gêné, solitaire et furtif voire même fautif à l’orée de la nue laiteuse qui épand depuis l’horizon son immense éventail au triomphe à venir ! ** Elle est un peu perdue : où sont passés les siens, ces astres ... Lire la suite »
La dynamite des mines par :Mohamed Ammar Chaabnia – Métlaoui – Tunisie Mohamed Salah Ben Amor 5 juin 2018 Les rochers tombent l‘un après l’autre. Les pierres et les poussières blanches et rouges s’élèvent dans l’espace. Les oiseaux que la terreur a dispersés Ne savent quelle direction prendre, Car le ciel est un tableau taché de poussière Et l’ouvrier debout sur l’autre colline Voit sa première colline broyée par la dynamite des mines. Dans quelque temps, des ... Lire la suite »
Délire par : Rita Al-Hakim –Lattaquié –Syrie Mohamed Salah Ben Amor 5 juin 2018 Tu n’es qu’une pensée Qui froufroute sur mes papiers, Un poème orphelin Dans l’esprit d’un gamin Cherchant les débuts et les fins. Au fil du temps, le passé s’étale, Tracasse la volupté de l’eau coulante, D’atteindre le sommet d’une montagne, D’être une nuée enceinte d’amour, Bénissant les amants aux alentours. Sans abri, sous le ciel gris Mouillés par la pluie, ... Lire la suite »
Qui a sauvé qui? par : Mouina Achari –Rabat –Maroc Mohamed Salah Ben Amor 5 juin 2018 Mamadou passait par une rue, Trainant une situation inaperçue. Jeune grand et bien portant, Il marchait tête baissée, souriant. Homme de couleur, Venu d’un lointain ailleurs. Rejeté, nommé « sans papiers », À la recherche d’une décente vie. Mamadou ne savait pas que ce passage, Était un divin présage. Une foule très agitée à la vue, D’un enfant dangereusement ... Lire la suite »
Chemins de mains par : Mariem Garali Hadoussa –Nabeul –Tunisie Mohamed Salah Ben Amor 5 juin 2018 Chemins de mains Prends ma main, Prends mon sein. Prends mon doigt, Prends mon sein. Main dans la main, nous grandissons ! Doigt au creux de ta main, Plis au creux de ma main. Fils de vie tissés aux larmes de mes nuits ! Sois mon âme, sois ma vie. Nuits d’insomnies, au bout de mes seins ! Prends ma ... Lire la suite »
Supplice par: Ahmed Safir- Fès -Maroc Mohamed Salah Ben Amor 5 juin 2018 Supplice Spectacle de géhenne Supplice L’apogée de la haine Des corps déchiquetés Gémissent de douleur Colis empaquetés Dans sang et sueur Poumons éclatés Spectacle d’horreur. Pauvre Mésopotamie Tu n’as plus d’amis. Hammourabi pleure dans sa tombe. Sous les gaz et les bombes. Meurent les musiciens de Haroun Rachid Et se taisent les poètes abbassydes. À Damas, beau joyau de ... Lire la suite »