Culminances

  Ma première nomination dans l’enseignement secondaire était en novembre 1972 au collège secondaire de Kerkennah, un archipel situé à 20 kms de la ville de Sfax au sud-est du pays. J’y étais complètement coupé de la vie culturelle .Un jour, j’avais reçu cette lettre de la part de l’écrivain et peintre tunisien d’Avant-garde Mahmoud Tounsi (1944 -2001) dans laquelle ... Lire la suite »

La poésie est la compagne du pauvre Du solitaire et cœur malheureux Au manque d’amour Elle est le parfum du Home Qui fait fi à l’oubli La bohème qui arôme Cet amour qui ravive Qui renaisse de ces cendres Elle est le cri du cœur qui agonise Les blessures qui éventrent et déchirent Et cette plainte étouffée Elle est le ... Lire la suite »

  Au-dessus d’un lit vide Les plis de rideaux translucides Lézard Mes pensées au loin S’élancent vers toi petit saurien Un tableau te tourne le dos Un miroir froid ne te dit mot L’exil et le confinement Amis depuis la nuit des temps Je songe à toi Ô Mabouya A ce qui nous colle à la peau Sous cette lune ... Lire la suite »

«  Nous avons, au fil du temps et des expériences, développé des modes de vie qui nous réconfortent, qui nous apaisent, qui nous font jouir. Nous nous sommes accoutumés à des activités auxquelles nous nous donnions régulièrement à telle enseigne que nous avions cru qu’elles étaient indispensables à réaliser notre être, à nous faire parvenir à l’état d’accomplissement qui nous ... Lire la suite »

  Ce soir, je regarde le ciel plein d’étoiles Tiens,  me dit-il, là c’est l’étoile du berger Qui semble de ses voisines émerger Elle a une longue histoire à nous narrer   Mais, je sens que tu ne vas pas bien Je sais que rien ne reviendra  comme avant Nous avons changé  Nous somme devenus plus réfléchis Et je constate que  Tu ... Lire la suite »

  Tu sais combien de jours Tu sais combien de nuits Que l’on est confinés Moi Paris, toi Bordeaux Mi-mars, ça fait 20 jours Que là bas tu as fuit Moi j’suis restée bloquée Avec nos deux marmots Toi tu es au soleil Moi c’est plutôt la pluie Tu es près de la plage Nous en plein centre ville Toi ... Lire la suite »

  Je n’écris pas sur le coronavirus Pour que l’herbe sèche n’ait pas de l’audace vis-à-vis du printemps Pour que l’enfant ne craigne pas les bras de sa mère Et pour que le frère n’ait pas peur de l’accolade de son frère Je n’écris pas sur le coronavirus Pour qu’il ne tire pas ses balles perdues Sur des plûmes que ... Lire la suite »

[extrait du 5] ( … )   Les enfants seront nus et seuls. La terre perdra ses océans.   La lumière sera l’oubli des ombres mélangées des soleils …   Les cœurs et les âmes dans une guerre de loterie…   La puissance est l’éclair d’un orage qui rode et regarde. ( … )   L’hiver est le symbole archétypal ... Lire la suite »

  Inventons-nous un univers d’amour Dont ton sourire sera le soleil Et tes yeux des lacs paisibles Où j’irai me baigner… Tes bras sur ma taille Seront les frontières de ce monde Inaccessible aux importuns. Nous seuls en aurons la clé. Je me promènerai au hasard Des vallées et des rivières ombragées. Douce géographie de ton corps parfumé.   L’une ... Lire la suite »

J’écris ceci en MARS. Mois de  gelée, de réclusion mortelle, de l’ennui, et du silence qui a l’air d’être à chaque fois éternel. MARS, le cœur brûlant de l’hiver. MARS, le dieu de la guerre ! La planète vide qui considère de loin, avec ou sans désolation,  l’agonie de la Terre ! Le voilà MARS encore qui se met la ... Lire la suite »