Monsieur le prêtre par :Hala Shaar – Damas – Syrie Mohamed Salah Ben Amor 31 janvier 2017 Monsieur le prêtre Ne faites pas vos ablutions ! Les prieurs ont commis Le péché de la mort nue ! سيّدي الكاهنَ : شعر : هالا الشّعّار – دمشق – سورية سيّدي الكاهنَ لا تتوضَّأْ المُصَلّونَ ارتكبوا مَعصيةَ الموتِ العاري Lire la suite »
La déchirure par : Laura Mucelli Klemm – poétesse italienne – France Mohamed Salah Ben Amor 31 janvier 2017 Je contemple l’univers morbide Des orfèvres de la mort Et j’ai mal dans ma chair Dans la propre brûlure De tous ces corps immatriculés Que l’homme a triturés Au service de la science Au service du plaisir Au service du service Au service du sévice Au silence La vérité plane Dans les yeux de la nuit Et je suis ... Lire la suite »
Ma rue par : Mokhtar El Amraoui – Bizerte –Tunisie Mohamed Salah Ben Amor 31 janvier 2017 La rue où j’habite pose, déjà, toute nue. Elle n’a pas à se déshabiller pour les peintres. Ses maigres trottoirs sont des claviers Sur lesquels, la nuit, sans pavés, se rencontrent Le rêve et son ombre la solitude. Elle porte, dans ses flancs faméliques, La rouille verte des réverbères myopes Et le ballet scintillant des phalènes mystiques. Ma rue est ... Lire la suite »
Spleen hivernal par : Abdellatif Bhiri -Safi –Maroc Mohamed Salah Ben Amor 31 janvier 2017 Un vent sévère et glacial cingle La face des songes déteints Les êtres aux cœurs froids et éteints Subissent, cois, et s’étranglent La flore est meurtrie par le givre Mon âme d’une humeur noirâtre Se vêtit d’un linceul grisâtre Scrutant l’ange qui la délivre Le soleil naguère souriant Émet des rayons anémiques La douleur s’installe, cynique Étanchant sa ... Lire la suite »
Rédemption par : Abdellatif Bhiri – Safi –Maroc Mohamed Salah Ben Amor 29 janvier 2017 Ô homme prodigue relève-toi Redresse ce visage buriné Par des déboires emmagasinés Fais de la persévérance ta loi A’ quoi te servirait l’amer passé, Enfoui par des sirènes pécheresses ? A’ quoi bon te servirait la mollesse, Permettre ainsi aux gens de te froisser ? De tous les temps, le poète est bien seul Il galère sur l’onde ... Lire la suite »
L’étreinte éternelle: Mohammed Benfares –Tanger –Maroc Mohamed Salah Ben Amor 28 janvier 2017 Les regards tendus vers l’horizon Combien espéré est ce moment ! Le soleil et l’onde sont prêts Pour l’étreinte éternelle! Les lèvres, en étincelles, lèchent La peau de l’onde toute fraiche ! Les amants qui brûlent sur la tour, Se laissent effleurer les contours ! L’astre, soupirant de désir, se fond Dans l’onde douce et voluptueuse ! Le ... Lire la suite »
Ô! ma sœur! Par : Souad Loulidi- Larache –Maroc Mohamed Salah Ben Amor 28 janvier 2017 Ô! ma sœur, tu as surgi Des ténèbres, Tu as scié les barreaux De ta réclusion, Prohibé ton lynchage Et ton esclavage. De ton âme pure émanent Les plus doux parfums. De ta douceur, Les plus rudes hivers se réchauffent. De ton regard, Tu sèmes la tendresse. De ta voix modulée Les cœurs les plus durs Fléchissent. De tes ... Lire la suite »
Âmes en fumée… ! par : Abdellatif Bhiri – Safi –Maroc Mohamed Salah Ben Amor 27 janvier 2017 Pourquoi tant se morfondre Pourquoi avoir tant de peine A tant essayer de comprendre A chaque fois avec déveine Que la vie qui nous est offerte Est un entrelacs de bonheurs Et très souvent de moult pertes ? Pourquoi donc tant de rancœur ? La vie est un don inestimable D’aucuns la gavent de sagesse D’autres d’actes blâmables Les ... Lire la suite »
Attente infernale par : Hassan hijazi –Casablanca –Maroc Mohamed Salah Ben Amor 26 janvier 2017 Seul dans un labyrinthe nébuleux Tout loin de cette terre maudite J’énumère toutes les impasses D’une naissance tant pêcheuse J’écrase le gel des heures Dans le tremblement de mes mains Baissées devant Ce temps fastueux. Seules les minutes bannies Me parlent d’un retour À des espaces rêvasseurs. Bluffeuse est cette vie Enceinte d’une Civilisation hypocrite. La peur me prend. Pourtant ... Lire la suite »
L’oiseau crucifié: Mokhtar El Amraoui –Bizerte –Tunisie Mohamed Salah Ben Amor 26 janvier 2017 Ils éteignirent les dernières bougies Et écoutèrent Se dire la lune. Elle voulut leur apprendre L’éclosion d’une lumière, Le chant en retour de dunes ensanglantées Et le cri luisant d’un oiseau crucifié, Dans les distances des pas nocturnes Que dévorent les jours, En haillons de nuits. Lire la suite »