Notes en trois temps par : Abdellatif Bhiri –Safi –Maroc Mohamed Salah Ben Amor 1 mars 2017 « La musique a sept lettres, l’écriture a vingt-cinq notes ! » Amours Ballotés Comme Deux Etres Fébriles Gaiment Hantés Indéfectible Joie Karma Louangé ! Manèges Névralgiques Obnubilant Pestiférant Quémandant Raison ! Salutaire Tentation Ultra Veloutée Waouh ! Xylophone Youyous Zénitude ! Lire la suite »
Dans le balcon il y un pot de fleurs par : Nwal Al-Ghanim – poétesse irakienne résidant en Australie Mohamed Salah Ben Amor 28 février 2017 Dans le balcon il y un pot de fleurs Dans lequel je plante ma voix. Il grandira et deviendra ma voie Je récupérerai vos voix telle la résonance d’une cloche Et à votre venue je vous ouvrirai la porte du poème, Je secouerai le berceau de la lumière Et je lui donnerai mes doigts à manger في الشّرفةِ ... Lire la suite »
Le vendeur d’épices : Abdellatif Bhiri – Safi –Maroc Mohamed Salah Ben Amor 27 février 2017 Le vendeur d’épices, plus connu chez nous sous le nom El Attar, avait une boutique qui revêtait un aspect ambigu dans l’imaginaire des enfants de par les odeurs exquises qu’elle exhalait et de par une sorte d’occultisme, de charlatanisme et de superstition. Je percevais la boutique à travers le prisme des couleurs et l’ivresse des senteurs. Je revois toujours cette ... Lire la suite »
Epitaphe par : Abdellatif Bhiri – Safi –Maroc Mohamed Salah Ben Amor 26 février 2017 Épitaphe à la mémoire de feu mon ami Azzeddine Karis, paix à son âme ! La Faucheuse a sévi encore une fois Au moment où on l’attendait le moins Elle ravit l’ami des bras des siens Nous plongeant ainsi dans le désarroi Comme un lierre sauvage défiant La sérénité, la beauté des roses Elle ruine tout, couperet morose Froideur ... Lire la suite »
La feuille de poirier par :Khouloud Sharaf – Al-Moujaymer –Soueida –Syrie Mohamed Salah Ben Amor 25 février 2017 Les arbres qui lient la terre au ciel ont marché. Ma voix m’a conduite à l’horizon puis elle a rebroussé chemin Telle une coccinelle qui croit que sa couleur est celle de l’arbre. Mon imagination a dormi le visage tourné vers le mur Et je suis allée préparer les confitures. Beaucoup de sucre blanc Pour qu’il me brûle lentement pendant ... Lire la suite »
J’aime la poésie par :Fatima Maaouia –Poétesse tuniso-algérienne -Tunis Mohamed Salah Ben Amor 25 février 2017 J‘aime la poésie Elle me rime Et m’arrime Sans elle et ses amants Je déprime Et perds mille ans Et mes rimes أحبُّ الشّعرَ: شعر : فطيمة معاوية – شاعرة تونسيّة جزائريّة – تونس أحبُّ الشّعرَ فهو يقفِّيني ويعبِّئُني من دونِهِ ومن دونِ عشّاقِهِ أكتئبُ تنقصُ من عمري ألفُ سنةٍ وتضيعُ مني قوافيَّ Lire la suite »
Sables fuyants par : Mohammed Benfares – Tanger –Maroc Mohamed Salah Ben Amor 25 février 2017 L’un après l’autre, Les ponts s’écroulent ! Cependant à l’horizon, Une lueur intrépide Déchire l’absence qui vide, Et réchauffe le vide morbide Qui étouffe le lieu et le temps ! Interminable est cette attente Comme l’éternité ! Périlleux est ce chemin Aux cailloux glissants Aux sables fuyants, D’un rivage incertain ! Le vent se débat, asphyxié Par cette poussière ... Lire la suite »
Fuir son corps par : Souad Loulidi –Larache –Maroc Mohamed Salah Ben Amor 25 février 2017 Comment fuir la flamme De ton parfum Faut-il abandonner ce corps A son destin? Etouffer ses cris Et assister à son Déclin? Lui qui marche Fuyant son ombre Guettant une lueur Pour renaître De ses cendres. Ecoute la voix De la nostalgie Déchirant le silence Du bruit. Implore l’instant Ephémère, De ralentir les pas De la nuit. Lire la suite »
Après ma mort par : Nwal Al-Ghanim- poétesse irakienne résidant en Australie Mohamed Salah Ben Amor 24 février 2017 Après ma mort, je te léguerai mon cadavre Qui chaque fois que tu l’ensevelis et tu retournes chez toi Tu le retrouves étendu sur le lit. Je te léguerai ma voix Qui chaque fois que tu la mets dans un coffre Et tu l’y enfermes à clef Elle te sort, du trou de la serrure , sa langue pour ... Lire la suite »
La calligraphe et le vent par : Mokhtar El Amraoui –Bizerte –Tunisie Mohamed Salah Ben Amor 24 février 2017 Quand la calligraphe s’arrêta de danser, Le vent lui demanda Où elle avait emmené toutes ses lettres. Elle lui rétorqua, En riant en fleurs, Oubliant ses pleurs, Qu’elles n’étaient rien d’autre que son souffle ! « Et tous ces parchemins alors Que sont tout ce sable si fin, Toutes ces mers, Tous ces fleuves, Tous ces océans, Toutes ces ... Lire la suite »