Le bégonia par : Abdellatif Bhiri – Safi -Maroc Mohamed Salah Ben Amor 16 mars 2017 L’hiver se défait de son manteau lourd L’arum vif ne côtoie plus l’aloès Les nymphes se joignent aux déesses Et les rêves se drapent de velours L’hiver s’en alla en catimini Ravalant et ses longs froids et son smog Les œillets en annoncent l’épilogue Mon âme vit donc sans brouillamini Le poète au cœur de coquelicot Exulte ses liens ... Lire la suite »
Pastorale par : Mokhtar El Amraoui – Bizerte – Tunisie Mohamed Salah Ben Amor 16 mars 2017 Aux piaillements des premières lueurs, Une seule phrase s’entortille, Autour du bâton pèlerin, Pour s’emparer de sa peau de sable, Berger colmaté de rubans de ciel. Quand il égrène le souffle des étoiles qui roucoulent, L’oeil se donne aux nuits du monde, Jusqu’au bonheur d’une larme qui sourit, Qui fleurit au bout d’un sein tendu Vers la gloire de ... Lire la suite »
Deux nouveaux poèmes de Mohamed Bouhouch -Tozeur , Tunisie Mohamed Salah Ben Amor 14 mars 2017 Asile « Ô blessure fantastique !/ dis, quel dictame t’arrête ?/ quelle est ta force Secrète / bond fatal ou mort mystique ? » Ali Smaoui Le vert a la couleur de l’enfer Le bleu de la soif. Le rouge est la couleur de la mort Le noir s’éblouit dans un éclair Le blanc est une aurore ruisselante Faisant un paradis sur ton ... Lire la suite »
Un ciel renversé par :Khouloud Sharaf –El Moujeymir – Soueida – Syrie Mohamed Salah Ben Amor 13 mars 2017 Ma mère m’a lavée avec son lait maternel Et m’a mis un collier qui s’étendait jusqu’à la virginité de mon sein, Laissant au midi un espace pour se folâtrer sur mon teint brun. Les pieds nus touchent les miettes de la timidité qui traversent mes yeux Et les tourterelles s’acheminent Vers les temples des rochers Qui ont été sculptés ... Lire la suite »
Dommage collatéral ! par : Abdellatif BHIRI-Safi –Maroc Mohamed Salah Ben Amor 13 mars 2017 Sillons noirs des balles Éclaboussant à la louche Les cœurs gorgés de vie Ne se relèveront pas Criblés de vils impacts Restent le sang et nos larmes D’un monde en décomposition Perfide indifférence Qui tue autant que les armes Quand des gens placides Infatués de leur charme Vêtus d’oripeaux S’abreuvent de malheur ! Nos vies sont une charge Dépouillés de ... Lire la suite »
Le corps chétif du rêve par :Ali Ghazi – Baghdâd –Irak Mohamed Salah Ben Amor 13 mars 2017 Là-bas le corps chétif du rêve s’installe Gisant au point où Nous avons perdu tout contact avec l’arbre sacré Et n’y avait aucun récipient de tristesse Dans lequel nous en emmagasinons plus qu’il ne faut. Les jours passent sans arrêt Tandis que le vie se bouscule. Les morts connaissent notre âge Mais ils ne connaissent pas le leur Ils ... Lire la suite »
DITES-LUI par : Imene Bensitouah – poétesse algérienne – Istanbul – Turquie Mohamed Salah Ben Amor 13 mars 2017 Dites à celui qui est parti, Que la vie continue péniblement Son chemin épineux Et que son départ ardu Me brûle le cœur malheureux. Dites-lui que, Depuis ce jour le tilleul refuse sa verdeur. Et que son banc en marbre Est dévoré par la moisissure. Et que son départ fait se succéder Mes malheurs. Dites-lui que ... Lire la suite »
Charme par: Mokhtar El Amraoui – Bizerte –Tunisie Mohamed Salah Ben Amor 13 mars 2017 Que soit rompu le charme, Comme cette cigarette nocturne de forçats coupée en deux ! Extrême jonction, Quand le mensonge, Dans la mort de la cellule, Devient paysage de mouettes Et magmas d’amours. Quand les draps brûlés d’un désir aphone, Se bourrent de trains et de sourires. Ce ticket, fleur de départ ! Que soit rompu le charme ! ... Lire la suite »
Mon père par :Nwal Al-Ghanim – poétesse irakienne- Sidney –Australie Mohamed Salah Ben Amor 11 mars 2017 Je m’adosse sur la nuit de ta abaya* noire Et laisse le vent éplucher avec le chant La rouille me couvrant la gorge Seuls les pleurs ne remplissent que la rougeur des yeux J’ai semé ma main dans la rue pour un bout de pain Et dit à la Koufa* : « Ils ont récidivé ! Le lait des ... Lire la suite »
La femme : Une âme d’abord !par : Mohammed Benfares –Tanger –Maroc Mohamed Salah Ben Amor 10 mars 2017 Prise, essoufflée Entre le toi conscient Et le désir profond De ton âme sciée En gouttes de sang, Tu supportes et délires A perdre la raison ! J’imagine tes yeux hagards Aveuglés de larmes amères, Le visage blêmi par le sort Qui piétine sans remords, J’entends les cris d’un cœur Affaibli mais debout et stoïque ! Cependant dans cette ... Lire la suite »