Culminances

Dans les méandres inextricables de l’âme, La mémoire déambule d’un pas imparfait, Des souvenirs creux surgissent des bras de Morphée, Et Cerbère volant Eurydice à Orphée. Affolée, parcourant l’Erèbe, traquant l’infâme   La mémoire déambule d’un pas imparfait. Des horribles profondeurs où sinuait le Styx, Elle s’arme de bravoure, parée d’onyx Dans l’Enfer, raison et déraison se mixent Errance dans ... Lire la suite »

    Absorbe le soleil Et je rejaillis Dans les champs de colza Comme un frisson Qui parcourt l’échine Ondoyante Sur la portée du cœur Une lune aux trois quarts Gorgée de lumière Un hymne  Aux couleurs de tes yeux L’esprit suave  Qui déborde  Bleu horizon Et j’entends tes mots Qui froissent le silence Allumant  tout l’or.     Lire la suite »

Les poèmes réunis dans ce recueil intitulé Promenade entre ciel et terre de Furat Esbir s’ouvrent sur un monde clôturé, solidement verrouillé, d’une exigüité extrême et n’abritant ou presque, pendant le temps de l’énonciation, que le  Moi poétique qui y fait face à un état de siège pareil à une asphyxie. Ce qui l’amène à émettre, d’une façon continue, un discours  se ... Lire la suite »

  N’est-il pas temps de défier la mer ?  Pourquoi attendre que ça se taise ?    N’est-il pas bon de sonder le monde ?  Pourquoi avoir la tête niaise ?   N’est- il pas sûr que nous sommes las  Des injustices et des foutaises ?    N’a-t-on pas dit que quand le chat dort  Les souris ravagent tout à l’aise ?   Des fleuves de ... Lire la suite »

  Ô toi chasseur du bonheur parmi les êtres ! Ô toi troubadour des contrées lointaines ! Ô toi glorifiant l’amour sans gêne ! Dénigrant le factice et le paraître !   Sais-tu que tes mots irriguent le hêtre ? Et que ton souffle fait plier le chêne, Quand ta muse en furie se déchaîne ? Triomphant des subterfuges des ... Lire la suite »

  L’art est un don et non une connaissance scientifique .Avez-vous vu entendu le docteur  en musique quand il chante ? Il chante très juste et n’enfreint jamais les règles de l’échelle musicale .Mais si sa voix est ordinaire, il n’aura aucune chance d’enchanter le public. Ce qui s’applique aussi à la peinture , à la poésie, au roman et à ... Lire la suite »

  Nos ébats amoureux,  Nos regards savoureux Ont enchanté nos âmes Et adouci nos flammes.   Nos corps réunis après une absence Longue hantée par la souffrance  Se réjouissent et oublient Ces jours de péripéties.   Que nos prochains jours  Fleurissent d’amour ! Que nos esprits Ne songent qu’à notre vie !   La vie .est courte, le temps passe, L’aiguille s’agite ... Lire la suite »

  Elle est de cette frange silencieuse  Soumise à de dures épreuves Consciente, elle œuvre Pour rechercher son « Je » qui se perd. Elle ne sait plus où elle se trouve, Ni ou donner sa tête, Ni tracer sa voie. Dans un monde fou, elle est sans voix Et ne peut de sa féminité fragilisée affronter les lois… L’humanité n’est plus ... Lire la suite »

Le jardin, boule de chair    Le jardin, boule de chair  Qui fond en fleurs  Quand le cœur de la terre pleure    J’avais un souvenir à revoir    J’avais un souvenir à revoir  Mais il n’a pas voulu me voir… Il ne se souvenait plus de moi. .. Pour lui rafraîchir la mémoire  Je lui ai donné de ma ... Lire la suite »

  Majesté Sultan et son vizir Décident d’une partie de loisir : La chasse, ludique prédilection Pointilleux dans sa fonction, Vizir a une autre attribution La météorologie et ses prévisions, Majesté, aujourd’hui sera beau Au gibier, faisons le tombeau, Avantageuse, la chasse abonde. Au loin, une cheminée fume Maussade, sale temps, je présume. Coléreux le Sultan; le tonnerre gronde. Le ... Lire la suite »