Archives de l’auteur: Mohamed Salah Ben Amor

Avatar

Décembre et un demi-parapluie par :Deema Mahmood – Le Caire –Egypte

  Comme des gouttes de pluie de décembre Coulant encore sur mon verre Sans égratignures Depuis le baiser de notre enfance Et notre découverte absurde du plaisir et de l’amour.   * Avec deux lèvres sèches tenant un demi-parapluie, Elle creuse son envie ardente malgré l’écoulement Dans la poussière de la mémoire, l’herbe des détails Et des arbres dont le ... Lire la suite »

Si tu étais, tu serais par : Maissa Boutiche – Ain Bénian – Alger – Algérie

  Voyageur avec moi dans le royaume du temps Qui sera fleurs et moissons. Dans le calendre de mes saisons Tu seras ma raison de vivre Et mes instants qui ne se figent. Ta présence raccourcira les jours en heures.  Nos sentiments  d’amour se désaltèreront.   Nos âmes soules danseront  Sur le même rythme sur notre colline…   Si tu étais, je serais ... Lire la suite »

L’opposition pertinente en art et en littérature n’est pas entre « bon » et « médiocre » par :Mohamed Salah Ben Amor

L’opposition pertinente en art et en littérature n’est pas entre  « bon » et « médiocre » mais entre « distingué » et « ordinaire », car c’est le distingué qui fascine et déroute  tandis que l’ordinaire est dépourvu de toute couleur ou saveur et n’a aucun effet sur le récepteur, le premier étant  l’apanage des personnes de talent, tandis que le second est à la portée des ... Lire la suite »

Partir… ! par : Abdellatif Bhiri –Safi – Maroc

  Partir Pour ne plus souffrir, Pour ne plus s’alanguir, Pour ne plus moisir. Partir Pour différer le dire, Pour éluder le délire, Pour ne plus aigrir. Partir Pour encore jouir, Pout espérer sourire, Pour réapprendre à rire. Partir Pour espérer guérir, Pour se rajeunir, Pour se reconstruire. Partir Pour goûter à l’élixir, Pour t’aimer à loisir, Pour t’aimer à ... Lire la suite »

Séché de neurasthénie par : Cherif Chebihi Hassani –Casablanca – Maroc

  Séché de neurasthénie Et Flétri de mélancolie  Dans l’espoir, mon cœur  Cherchait une fraicheur.   J’entreprends ma voie,  Tourne mes regards mille fois Et devant ce vaste choix Mon cœur jaillit d’émoi.    Soudain, j’aperçois une Rose Elle m’affriole, je sens l’osmose, Je m’arme de courage  Et la Cueille sans volage.   La fleur est à moi. Elle m’appartient. ... Lire la suite »