Culminances

  En lisant le poème « charogne » de Baudelaire, (1) Des toxines et des fumées montent dans ma gorge; Je bâille et tousse; Et ma poitrine devient comme une impasse. Ainsi des idées étranges se bousculent dans ma tête : je reçois le néant rosé qui me dit : « je suis la douleur douce ». La douleur crie et me dit : « je suis ... Lire la suite »

  Je rêve d’une petite chaise pliable, D’un brin de soleil et d’une plage accueillante, D’un Panama et des coquillages sur le sable Afin d’étancher une soif très persistante !   Je rêve d’une randonnée dans la montagne Sans artifices, sans fard, rien qu’avec un livre, Humer l’air pur et apprivoiser la campagne, Fuir les mégalopoles où l’on ne peut ... Lire la suite »

  Immergés dans l’illusion, Nous ne pouvons Que croire en elle Ainsi que nous dictent nos sens, En la solidité des murs, En la présence Des objets En nous qui les rendons présents Par l’expérience du regard, Par la puissance Du sentir, Quelque soit la forme qu’il prenne. Mais qui nous dit que le sentir Ne nous ment, ne nous ... Lire la suite »

  Le réveil Toujours douloureux Improbable Une surprise Désagréable, Quoique Salutaire Parfois, quand Tu rencontres L’assassin Au fond du Bois, Quand Il te vole Ton cœur, Il dévore Ton foie Comme l’aigle Aux yeux Prompts, Cruels Mais beaux… Je me trompe ? Non, des arbres Me tendent Leurs bras Décharnés Un manteau Crémeux De soie Blanc Couvre Leurs silhouettes Nues. Le ... Lire la suite »

(1) Néjia… Le téléphone sonne,  Une voix atone.. Qui ça peut être? Nejia? Les bras m’en tombent Nejia, cette voix d’outre-tombe?  Impossible! Mon cœur pris pour cible.. Néjia? C’est bien elle, Néjia, Mon ancienne femme de ménage Princesse des neiges et des étés brûlants  L’ appareil brûle mes doigts… Sans voix… Je ne reconnais pas la voix Que le carnage ... Lire la suite »

  La conception de la critique la plus répandue aujourd’hui est  qu’elle est une lecture. Et si elle est une lecture, elle est nécessairement subjective et non-objective, étant donné que le lecteur lit à travers sa culture personnelle, sa vision du monde et ses préférences. D’ou le non-fondé de l’idée d’« autorité critique » car si le vrai artiste ou écrivain ou ... Lire la suite »

  Notre printemps était de courte durée. Non, c’était un rêve de printemps Qui s’est avéré un gros poisson Venu un début d’hiver fort et affamé.   Nous lui avons réservé un accueil chaleureux. Bousculés , ensanglantés, mais heureux D’être considérés comme de vrais citoyens Qui ont crié dégage et leurs voix s’écoutaient enfin.   Notre printemps était rouge mais ... Lire la suite »

  C’est comme si tu étais encore avec moi Pressant le pas : Nous suivions les ombres du soleil, Et leur chuchotions : « Un peu de lumière nous suffit » ! ……………………………………………………….. C’est comme si je courais encore pieds-nus Pour que j’arrive à une source Qui s’était explosée dans nos cœurs : J’y puisais de l’eau à pleine main, Te donnais à boire Et lavais ... Lire la suite »

  Comme si tu étais encore avec moi Pressant le pas : Nous suivions les ombres du soleil, Et leur chuchotions : « Un peu de lumière nous suffisait » ! ……………………………………………….. Comme si je courais encore pieds-nus Pour que j’arrive à une source Qui s’était explosée dans nos cœurs : J’y puisais de l’eau à pleine main, Te donnais à boire Et lavais avec ses ... Lire la suite »

Ce soir, au crépuscule, Quand le silence se sera installé A ce moment précis Où les ombres se seront allongées, J’irai sur les chemins, Je gravirai les monts,  Je dérangerai chaque brindille, Je regarderai chaque recoin, Je te chercherai partout. J’irai dans la forêt  Où habite Merlin Et chercherai sans relâche Derrière  chaque arbre, Dans tous les buissons, Près des ... Lire la suite »