Culminances

J’ai juré à ma mère que j’ai vu un fleuve où je me lavais les pieds Et des paradis où j’ai caché mes rêves. Je me suis réveillée en sursaut J’ai vu un tapis de prière aussi rouge que mon sang Comme s’il provenait d’un autel en pleurs Sur des cadavres éparpillés comme des roses parsemant un champ. Je tremble ... Lire la suite »

  Dans les méandres inextricables de l’âme, La mémoire déambule d’un pas imparfait, Des souvenirs creux surgissent des bras de Morphée, Et Cerbère volant Eurydice à Orphée. Affolée, parcourant l’Erèbe, traquant l’infâme   La mémoire déambule d’un pas imparfait. Des horribles profondeurs où sinuait le Styx, Elle s’arme de bravoure, parée d’onyx Dans l’Enfer, raison et déraison se mixent Errance ... Lire la suite »

Sur un fond de ciel gris perle, Se dressent de fines branches frêles  Tremblantes, semi dénudées,  Parsemées d’un léger feuillage doré. Un vent automnal achève de les Déshabiller  Beaux frênes! Regarde mon ami Ces feuilles pâles, sans vie  Se laissent emporter  Aussi légères que des plumes,  Entamant une vertigineuse chute Pour recouvrir le sol d’un beau tapis ocre jaune. Leur ... Lire la suite »

    Autour de moi, je sens l’espace de l’été, je le sens qui s’étend jusqu’à n’en plus pouvoir, je le sens qui immerge tout dans son azur, dans sa fine écume qui va toujours plus loin. Tant verticalement qu’horizontalement je sens son expansion vierge, ample, dilatée où les cris des oiseaux (mouette, merle, pie, geai) résonnent ici et là ... Lire la suite »

Autour de moi, je sens l’espace de l’été, je le sens qui s’étend jusqu’à n’en plus pouvoir, je le sens qui immerge tout dans son azur, dans sa fine écume qui va toujours plus loin. Tant verticalement qu’horizontalement je sens son expansion vierge, ample, dilatée où les cris des oiseaux (mouette, merle, pie, geai) résonnent ici et là comme issus ... Lire la suite »

  La joie a son temps, La tristesse a le sien. Entre les deux aucun lien : La première on la suit tant La dernière  on lui pose des freins. Un temps qu’on attend  bien L’autre on meurt dedans. Ni l’un ne nous vient Ni l’autre ne s’éteint Il ya temps et temps     ما بين الفرح و الحزن  للفرح ... Lire la suite »

C’est une question ancienne que nous posons, car elle est au cœur de la philosophie de la vie ” Votre verre est-il à moitié vide ou à moitié plein ? La quintessence secrète de la vie est la façon dont vous choisissez de la voir. Nos choix sont illimités : certains sombres, certains brillants . Que choisiriez-vous ? C’est notre attitude ... Lire la suite »

  Parfois Le silence Est ce tableau Que je peins Quand Je me noie Dans l’eau De mon Imperfection Alors J’apprends  À pleurer Seul Au rythme Du tambour Battant De l’enfant Soleil Qui a perdu Son nid D’amour En chemin C’est ça La vie Un combat Perpétuel Avec soi même Pour être là Juste là Avec Le sable chaud Comme une  ... Lire la suite »

  Au cœur Huis clos du secteur Sans cœur   Entre ineffables  senteurs Responsables Qui ensablent Coups bas, routine Qui mine, Mauvaises notes Doute qui vous broute Ans qui s’écroulent, Poussière, murs Réducteurs de murmures, Et gens qui vous dégoûtent   Chaque matin: Bravo! Clic Promo Fait un carton Juste pour que le ministre passé et présent … Toujours Absent… ... Lire la suite »

J’ai lutté vaillamment Pour lui sauver la face Mais elle m’a fait mourir de soif pour elle.   استبسلتُ : نجد القصير – السّلميّة – سوريّة   استبسلتُ في حفظِ ماءِ وجهها فقتلتني عطشًا إليها       Lire la suite »