La pleine mesure par : Dehbia Ammour – poétesse algérienne résidant à Paris -France

Dehbia Ammour

 

 

Qu’as-tu initié de la pleine mesure ?

Toi qui a sillonné le temps qui dure 

T’as pris les vastes mers sans retour

En s’esquivant en silence de l’amour

 

Resté là-bas sûr de toi à l’infini

Des pensées à l’affut de ton génie 

De ma tourmente, tout se déchaîne

En supportant le poids de la haine 

 

Tu ne cesses de gronder ta colère 

Sans tenir compte de ton mystère 

Qui a fait valoir le grand respect

Perdu trop loin dans le suspect 

 

Vis-en ce temps là dans l’étroite ruelle 

Qui te pousse avec sa saveur cruelle  

Ainsi surgit dans le funeste scénario

Qui se prend tel un vrai impresario

 

Depuis, plus de passion dévorante 

Ni d’effluve ni d’essence de parfum odorante 

À une secrète proie de sentiments

Succombant au regard du moment 

 

Le mot accompagnement est vide 

Intrigué, il est parfois trop sordide 

Le regard fragile fait vaciller la flamme 

Le réveil du sans voix avec l’oriflamme  

 

Le respect a une certaine révérence

Aréolée d’admiration d’une référence

Tournée vers l’ombre d’une énigme    

Elégante par l’opiniâtreté du paradigme   

 

Croyant vaguement au nouveau départ 

L’avenir agonise sur le compte du retard 

Âme triste qu’as-tu comme inquiétude ?

Au vue de la force calme qui se dénude 

 

Nous sommes des captifs de notre passé 

Obéissants au déni modélisant professé 

Le style d’une litanie de phrase inachevée 

Qui craint l’esprit tordu en creux gravé

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