L’amour a déserté la bleue par :Maissa Boutiche – Alger – Algérie 17 septembre 2018 Maissa Boutiche Tes vagues dansantes, hier, nous égayaient Dans tes bras chauds, tu bordais nos rêves Entre tes vagues, les sentiments se dandinaient Le cœur palpitant, monte la vague. Les rêves enfantaient et l’espoir était là L’amour enivrait bon nombre de têtes Blessures oubliées Bleus estompaient Tous leurs maux noyaient dans le chant de tes vagues. Les amoureux ici et là Sur tes belles côtes, se promenaient Main dans main, chantant la joie Sur ton sable humide, heureux Les pensées vaquent. Mais rien ne dure, ma belle bleue Rien ne demeure L’été parti, l’automne s’installe Et je vois ma belle bleue, de ma fenêtre Qui contre le vent, se bat toute seule. Frissonnantes, houleuses, ses hautes vagues Qui se jettent sur les quais et mettent bas Les rêves déchus ou oubliés Aux mains de l’usure du temps Où meurent les vagues. Ma bleue, tes yeux ont changé de couleur, Devenus gris, comme le ciel de l’automne Étaient hier si beaux de leur bleu Offraient la joie Ou nageaient les cœurs et les âmes. Soleil timide en ce jour automnal Nuages lourds Assombrissent le ciel, hier si beau. L’Automne est là Les rêves sommeillent Non matinales Les plages désertes Ma bleue est là, solitaire à fondre l’âme Ses criques et baies, désertes et nues Plus d’estivants, ni cris joyeux, Plus d’éclats Les vagues sur les rocs, déversent leurs larmes Se jettent sur le lit humide, du sable. Rien ne dure, rien ne demeure Ma bleue Azur ! Seules les mouettes et leurs pirouettes Sous ton ciel gris et vaste Plus de rêves d’été Plus d’écho de la danse des pas. Seul le silence se fait Maître des lieux Tout s’est évanoui à la colère de tes vagues 2018-09-17 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet