L’abysse par : Abdennour Mezzine –Tanger -Maroc 9 juillet 2018 Abdennour Mezzine Quand enfin vint la nuit, Et je m’épanche à grands flots Aux rivages déserts des nostalgies, Ta voix me pétrit de nouveau En éternel fennec de Tanja. Les reflets de tes yeux nuits flambent Et balisent mes sentiers incertains. Sous la bruine brille l’asphalte Et garde à jamais les chants des murmures brisés. Échos de nos âmes et nos pas délavés par les frêles crachins. Lentement je descends, comme jadis, Sur le chemin du retour les pâtés du Calle Holanda Tant de choses ont changé Depuis nos temps des rêves et des chimères. Tu te rappelles sans doute bébé : Le ciel bleu, le couple de mouettes du côté du large, Le long palmier surplombant le Cervantes Et les ombres de la Kasbah. Tant de choses ont changé Et on en est toujours, toujours là. Grandes étaient nos expectations A la hauteur de notre chute, et l’abysse du contrebas Abdennour Mezzine Tanger 09.7.2018 2018-07-09 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet