Ils se sont perdus entre la certitude des vignes
Et le nabidh du temps,
Ils ont accroché les potences de l’aveu
Sur les épaules de la vigne
Telles des grappes d’envie ardente.
Les enfants de l’écho
Se pavanent sur les cordes du son
Et se lancent un signe misérable
Sur l’échelle de la vérité.
Ö enfants des sens,
Libérez les troupeaux de vos idées
Pour le poème afin qu’il s’égaie parmi vos couleurs
Et pour qu’elles paissent les herbes des mots
Et s’endorment sur le bras de l’avidité insatiable !
Profitant de mon inattention,
Mon ombre s’accroche aux habits de votre grande joie.
Prenez-moi avec vous
Pour que j’écrive son nom
Sur un soleil qui ne se couchera jamais …