Ma fenêtre par :Mohamed Mourad Abaza – poète syrien résidant en Abkhazie 29 mai 2018 Mohamed Mourad Abaza Elle se réveille le matin, Peint avec le pinceau de la lumière Une surface aussi bleue que le ciel, Des formes agréables comme les nuages, Une marguerite rutilante comme le soleil Et m’appelle pour contempler son tableau impressionniste. Elle fait du bruit avec joie Comme des enfants jouant dans le quartier Bavarde avec appétition Comme certaines femmes sur des toits Sourit intimement Telle une demoiselle dans un balcon Et flotte dans l’air avec ivresse Comme des draps d’une blancheur éclatante. * Elle abolit la grossièreté du mur Maîtrise les langes des saisons Et traduit les rythmes du temps avec pureté et facilité * Elle miaule comme une chatte affamée toute la journée, Rutile comme une adolescente à midi Puis enfin, Elle s’éteint avec l’innocence d’un vieillard Dont le cœur est complètement désaltéré. 2018-05-29 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet