Il a rêvé hier d’anciennes souffrances par :Mohamed Ben Rejeb – Kélibia –Tunisie

 

 

L’oiselle m’a révélé  une toute dernière nouvelle

Et  suggéré sur un ton sincère que cette nouvelle est certaine.

Voici ce qu’elle m’a dit :

« Une très haute étoile m’a fait savoir un certain soir

A l’horizon des distances lointaines

Qu’elle m’a vu dans des mondes brumeux

Qu’elle n’avait pas l’habitude de voir,

Ressemblant à des rêves vagabonds

Et  n’a pas su comment les décrire.

S’agit-il de l’isthme aux jardins resplendissants de bonheur ?

Ou bien sont-ils des nuages  qui ont explosé

En réaction à une longue et douloureuse histoire ?

Ou sur un ancien livre

Contenant les histoires de mon époque

Et un cœur débordant de chagrin amoureux plein de tourments. ?

L’oiselle rapporte auprès de son étoile unique en son genre

Que les cieux ont accueilli le nouveau venu

Qui volait entre les pistes éternelles,

Vêtu de son habit blanc éthéré

Et l’ont confié au potier.

Il était poète.

Elle a recommandé d’être bien courtois avec lui.

Il travaillait avec habilité une certaine terre

Et a composé un mythe  poétique inspiré de toi.

Aussitôt, un arbre aux ombres imposantes s’est dressé

Ses pommes étaient éblouissantes

Des rossignols s’y posèrent

Et  se mirent à entonner des chants élogieux

En l’honneur du nouveau venu.

Le ton triste de leurs chants enchantaient les égarés”.
L’oiselle continue son discours  :

« Tu as brusquement brillé

Et de ta luminosité a jailli une lueur qui a éclairé les désemparés.

Ils arrivaient sur des mains qui nous étaient invisibles

En quête de leur destinée…

Tu ne cherchais ni un ordre ni une braise.

Tu marchais d’un pas sûr.

Tes yeux avaient  émis un bel éclair”.

C’était  bel et bien elle.

Elle avec sa voix sublime

Sous le pommier de l’attente.

Elle était un ange ou une créature ressemblant à un ange.

Soudain, elle sourit  et  le ciel explosa d’étoiles.

Les jardins scintillèrent de nostalgie.

Les oiseaux du grand amour applaudirent

Et chantèrent pour l’éternité.

Ce ciel est le tien,

Ö  toi ,cueille de lui les fruits gracieux de la vie !

Marche en sa direction

Et lie sa beauté à la tienne !