Ö toi qui as prodigué au corps malade… par :Salwa Rabhi –Tunis -Tunisie

Salwa Rabhi

 

Ö toi qui as prodigué au corps malade

L’aptitude de voler dans l’air,

Ici les oiseaux des contrées inhabitées sont sur les arbres.

Leurs nids sont campés dans le cœur

Et leur feu qui palpite dans le pépiement de la branche

La pluie l’éteint.

Ne t’attends pas à un grand amour

Rassurant dans les logis !

Ö toi qui prodigue la langue dense dans des poèmes

Dont l’âme a habité des mots de pierre !

Ö celui qui me lit, j’étais un bavardage

Et tu étais une braise dans le silence !

Quand je déclame des vers,

Soit je chante, soit je meurs !

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