Du premier monde par :Patrick Berta Forgas – Paris – France 23 mars 2018 Patrick Berta Forgas Le ciel paillette De doux embruns gelés. La terre s’agite De sang sévère et chaud. La mer serait-elle Le berceau des morts. De sombres fontaines Conduiront les boues. Voici le temps du fatal constat De l’ignorance et de l’échec. Des visages sont disparus des murs. Mais les pierres nous regardent encore. Il y avait des yeux Dans le trouble espoir. L’issue est en cours. Réveillez vos rêves. Dormir ou mourir. Toutes les images Sont faites de couleurs. Les yeux voient parfois la lumière Dans l’ombre et la douleur. Il y a un feu dont nous savons la cendre. Il y a un temps qui ne peut plus Attendre. Il y aura une couleur Universelle. Ne brûlez jamais plus les fleurs. Détestable ambition De vouloir être Ce que le cœur ne reconnait Que comme étant vivant. J’écrirai sur les tables du premier monde. J’ai vu l’abysse des couleurs. Le soleil était au cœur. Pourvu que le lieu De notre histoire Résonne de nos vies. Pour que le cri soit pur, Il faut que le silence soit fort. Les mots seront la voix. 2018-03-23 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet