La Maar inn par : Abdennour Mezzine –Marrakech -Maroc 12 janvier 2018 Abdennour Mezzine A la Maar Inn, chaque fois Je regardais la Seine Couler se moquant du froid. Elle ondoyait, en décembre, A travers les vitres de la Maar inn, Mon âme et la sève de mes veines Craquant en verglas Sous les lointains pas Et la nostalgie de ta voix. A Paris Au bar de la Maar inn Un Ferry qui fuit les caraïbes Fait danser la Seine. Et comme à la Havane, Il sème ce chagrin en bribes En coupes de jouissances cubaines. Viva ,Viva Commendanté M’inondait de cette voix soudaine. Ce torrent d’âmes ensanglantées Vibrant en rythmes d’Amérique Latine Se déversait en tas de malandre Au loin, charrié par la seine. Ce matin-là, comme chaque fois Je m’assois seul à t’attendre, Souriant à ces reflets qui germeraient en moi Et ces susurres basses et tendres De la Seine qui te connaît, je crois. Tes mille illusions me font encore fondre Même si je sais que tu ne viendras pas. A Paris si gai si sombre, Le givre craque encore et toujours sous mes pas. La Seine triste,en reflets de cendre, Me dit adieu une autre fois. A Paris et à chaque fois Un Ferry aux couleurs cubaines Aux ondes latines de Salsa et de Samba Brassera à jamais ma nostalgie lointaine Aux lèvres de ce soleil, froid à Paris et chaud en toi. 2018-01-12 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet