Deux poèmes de Mouina El Achari – Rabat -Maroc 7 janvier 2018 Mouina El Achari Des mercis et des « Je t’aime » Au réveil une grande et incessante envie De dresser un petit bout en fils ensevelis, La boîte ouverte pour délivrer l’enfoui A imposer un mot-clé qui est un merci. En ces quelques brins de jours restants D’une panoplie de mois et de saisons, Chacun de nous, conscient ou inconscient A tendance à dresser un concentré bilan. Douze mois et trois cent soixante cinq jours, Quatre saisons et des semaines tour à tour Ont déferlé en laissant des traces aux alentours Les sentiments au fur et mesure suivent le cours. Des événements, des personnes et nous-mêmes Étions les acteurs d’une pièce, banale ou suprême Contenait-elle des mercis à ceux qui nous aiment ? Et à ceux que nous aimons avec des « Je t’aime » ? Prière Ô colombe sème la paix Tant souhaitée, Tes ailes si convoitées Ne peuvent être amputées Par les folies de l’humanité. Vole au-dessus des âmes ! Éteins les flammes ! Estompe l’infâme ! Sois la douce rame Dans l’océan des drames ! Gratte les nuages Verse sur les parages Des flocons qui ravagent Les conflits et endommagent Les multiples clivages ! Prière pour les enfants Perdus dans le développement Technologique évidemment Sans esprits conscients Rabelais avait bien raison. Prospérité boiteuse, Folies désastreuses, Guerres silencieuses, Enfances malheureuses, Les écarts se creusent. 2018-01-07 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet