Un poème de Cherif Chebihi Hassani –Casablanca –Maroc : A ma douce sœur

Dès la lueur du jour, 

J’embrasse ce discours

Mon seul recours.

Puisque je ne peux t’offrir de présent

Ma plume est maintenant

Mon unique secours.

 

En écrivant, ma main tremble, 

Mon Style me trahit, il me semble,

Mon Inspiration s’ankylose,

Mes mots se découpent, 

L’un dans l’autre se télescopent

Et mes idées se sclérosent.  

 

Je pense. Je te regarde en face.

Dans tes yeux je vois mon enfance.

Une vie d’un temps passé 

Évoque des souvenirs des années 

Où je m’asseyais à tes côtés 

M’apprenant l’alphabet.

 

Humoriste dans le message,

Sérieuse dans l’apprentissage,

Tu m’inculquais le savoir, la science,

Instruisais en moi 

L’autonomie de soi,

M’armais de courage et patience. 

 

Mon écrit peut bien être un ouvrage

Plein d’émotion et de témoignage,

Puisque dans toutes les circonstances

Tu imposes ta présence.

 

Tu amadoues la neurasthénie

Adoucis les âmes,

Apaise les flammes,

Guéris les maux 

Par ton sourire et mots.

 

Ton Frère qui t’adule avec ampleur!