Malédiction
Depuis de nombreux jours,
Tu as renoncé au discours
Auquel tu as pris l’habitude
De m’envisager en toute latitude.
Ne suis-je plus cet amant
Qui t’a hanté autant
Et dont tu espérais la présence
Pour un instant de romance ?
Suis-je aux oubliettes de l’histoire ?
N’occupe-je plus ta mémoire ?
Suis-je un passé composé
Dans ta vie mal conjugué ?
Si tu oses me venir demain
En me tendant la main
Pour un autre prochain,
Je ne la prendrai point.
Alors, ne fais aucun pas envers moi !
Reste là ou tu es, car quel que soit
Le motif, je ne t’accueillerai point.
Je te renverrai en larmes à ton coin.
Epargne-toi ce drame
Si tu veux ô sacrée dame
Rester avec ta dignité ;
Ton Honneur et ta féminité.
Hymne à Yasmine
Elle est en action tous Azimuts
Devant son énergie et sa vitalité,
Devant son courage et sa volonté
Tout s’arrête, tout se tue.
De ses attributs
Elle pousse les palissades du possible,
Se mesure à l’impossible
Et va droit au but.
Expéditive, elle atermoie, ma mie
Énergétique, elle vitupère l’inerte.
Intransigeante, elle bannit le laxisme
Limpide, elle abhorre la fourberie.
Quand son nom se prononce,
Quand sa présence s’annonce
Pour une conférence,
On accourt à son audience.
Son prestige, son parcours et sa renommée
Qui font partout un grand tintamarre
N’ont pu la rendre un sacré Avatar
Elle est toujours souriante,
Accueillante et modérée.
Yasmine, j’avoue que ma plume
Pour Illustrer ton panégyrique
Par des vers aussi bien symboliques que féeriques
S’achoppe et se consume.