Mon voyage en Italie 2017 (9) :Rome : une ville ancrée dans son histoire glorieuse et son patrimoine culturel ancestral

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Rome est une ville unique en son genre, d’abord de par son emplacement, du fait  qu’elle s’érige sur un ensemble de sept collines, ce qui complique le déplacement à pieds du visiteur, d’où la nécessité de porter des souliers sportifs et pour les femmes d’éviter les souliers à talons. Ensuite, elle est harmonieusement découpée du nord au sud en deux parties distinctes : à gauche, en partant du très vaste terminus (termini)du métro ,des bus  et des trains, s’étend  l’ancienne ville qui conserve en excellent état les vestiges de toutes les étapes de son histoire : de l’époque des étrusques jusqu’au début de la renaissance,  grâce à l’art de la restauration dans lequel les Italiens sont passés maîtres. Ici, une pancarte indique le lieu où Romulus a construit, selon la légende, la ville le 1 avril 753 avant J.-C.après avoir tué son frère Remus. Là, une autre pancarte signale le lieu où fut assassiné l’empereur Julius César (100 av. J.-C. /44 av. J.-C.).Sur un terrain très spacieux, s’élève le gigantesque amphithéâtre du  Colisée qui pouvait accueillir 75.000 spectateurs. Plus loin, l’impressionnant lieu de culte antique Panthéon garde tous ses secrets. Dans plusieurs endroits des édifices appartenant à différentes époques ont été construits les uns à côté des autres ou parfois même à leur place, ce qui permet au visiteur intéressé de lire l’histoire de la ville comme dans un livre,  en notant  leurs noms puis en  les cherchant sur internet une fois rentré à l’hôtel .

Le sentiment que ressent le visiteur de cette partie de la ville est, bien entendu, l’admiration très vive du passé glorieux de Rome qui était pendant cinq siècles la capitale du plus puissant empire du monde, un empire  qui s’étendait sur trois continents.

Du côté droit, la ville est coupée aussi en deux : à droite la ville dite « populaire » mais qui n’a du populaire que le nom, car le prix du loyer d’un studio de 50 m2, si on en trouve, s’élève  à pas moins à 1500 euros par mois et à gauche la ville récente composée de quartiers chics habités par des richards dont plusieurs sont anglais, américains et arabes du golfe. Et les prix du loyer ici  relèvent de l’imaginaire.

Une autre caractéristique de Rome : son aspect religieux pur qui se constate dans le nombre élevé d’églises (350 en tout)et des statues de la Vierge ,des anges et des personnages religieux connus de différentes époques  et du son des cloches qui résonne partout. Et cette ambiance spirituelle est en harmonie avec le comportement des habitants. J’ai parcouru les rues de Rome pendant huit heures à pieds en deux nuits successives et je n’ai vu aucun couple s’embrasser dans un lieu public, contrairement à ce qui se passe dans toutes les autres grandes villes européennes. Et la présence du Vatican au sein de cette ville y est sans doute pour quelque chose, car ce petit état indépendant, qui est le symbole de la foi chrétienne catholique,  pèse de tout son poids sur l’âme et l’esprit des habitants de la ville et la plupart des italiens sont croyants et conservateurs. Du point de vue architectural, il se présente comme un chef d’œuvre inégalable. Et il suffit de connaître les noms des artistes qui ont participé à sa décoration et à la sculpture de  ses statues  à l’instar des génies   Michel-Ange, Raphaël… pour  ne point  s’en étonner. Et pour y accéder, il y a deux entrées : l’une est gratuite pour se promener dans les rues de cette ville-état et l’autre est payante pour visiter les musées mais il vous faut faire la queue pendant des heures pour vous procurer un ticket  .Et dans les deux cas, le passeport n’est pas exigé, car pour les Vaticanais, ce lieu saint appartient à Dieu donc on ne peut l’interdire aux humains.