Je ne suis ni louve ni guerrière farouche par : Maissa Boutiche – Ain Bénian –Alger – Algérie

Maissa Boutiche

Je ne suis ni louve 

Ni guerrière farouche.

Je ne suis qu’un cœur vivant

Et une âme qui se fait une beauté

De ses beaux rêves.

Mon âme est une rose de l’amour

Qui se parfume de l’odeur de  sa terre.

Mes pensées voyageuses vagabondent  dans mon home et ailleurs.

 

Je suis ce cordon des us

et leur dictée que j’ai  apprise par cœur.

Je suis de l’argile de ces femmes

Aux  traits qui narrent

Les contes de la vache des orphelins et de Hidwan

De notre hiver légendaire. 

 

Il paraît que les ordonnances disent

Que la place de la femme est dans sa chaumière,

Élever ses enfants, 

Accepter son destin ;

Ne pas entamer de guerre.

 

Mais a lire mes odes et rimes

Je constate avec une fierté et un grand honneur

Que mes aïeux sont nés  démocrates

Depuis la nuit du temps et l’âge de la pierre, 

M’ont autorisé a fréquenter l’école coranique,

A faire des études, parler et écrire 

Dans la langue de Voltaire.

Qui dit le contraire?

 

J’ai couru étant enfant

Libre comme le vent

A travers les près et les champs.

J’ai eu une enfance paisible et heureuse.

J’ai été hirondelle et un beau papillon

Qui volait libre sans chaînes

Sous un ciel où l’amour était azuré

Et tolérant

Et je cueillais de ma petite main les roses  de mes champs

Que j’offrais avec plaisir heureuse à maman…

 

Le beau et l’amour ont grandi avec moi.

Malgré mes rides et mes cheveux blancs,

Je savoure  le panorama extraordinaire 

De ma terre qui m’enchante et m’envoûte à chaque instant…

 

Je ne suis pas louve et du tout une brebis.

Je ne suis qu’une âme qui refleurie

A la vue des prairies et le verdoiement de mes champs .

 

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