Nos cœurs s’affolent dans un amour
Où l’espérance est sans recours
Où le ruisseau de la souffrance
Y coule dans la somnolence.
Les circonstances et les horizons
Ont altéré nos belles saisons
Et enseveli de nos âmes l’euphorie
La volupté et l’harmonie.
Quel malheur pour nous deux !
Nous sommes damnés à un langoureux
Lyrisme étiolé par les vicissitudes
De la vie, à toute latitude.
Notre vie aurait été un printemps
De roses, de fleurs à l’oraison
Et nos cœurs se seraient réjouis
Dans la véhémence des nuits.
Quand notre passé s’évoque,
Quand notre histoire se provoque,
Une larme chaude obéit
A un déboire déjà alangui.
Apaisons ô mon unique Eve
Nos plaisirs dans les rêves !
Réjouissons-nous de nos désirs nocturnes
Dans l’illusion perdue, dans l’infortune.
Je ne vous connaissais pas ce talent de poète mon ami.
très ému par vos mots poète ! J’ai adoré vous lire
C’est pour une très belle découverte où je me ressource avec plaisir.
Certes c’est l’écrit d’un talentueux poète qui mérite d’être lu et bien médité.
Merci bien fort pour de si émerveillant partage.
Ahmed Bentahar