Le corps chétif du rêve par :Ali Ghazi – Baghdâd –Irak 13 mars 2017 Ali Ghazi Là-bas le corps chétif du rêve s’installe Gisant au point où Nous avons perdu tout contact avec l’arbre sacré Et n’y avait aucun récipient de tristesse Dans lequel nous en emmagasinons plus qu’il ne faut. Les jours passent sans arrêt Tandis que le vie se bouscule. Les morts connaissent notre âge Mais ils ne connaissent pas le leur Ils nous observent sans relâche Et essaient de nous mettre au courant… De ce qui se passera « Vous les vivants non-voyants »… ………………. L’idée hennit…saute A l’intérieur de ses clôtures en bois. Les doigts ont leur musique. Ce qui tombe dans notre intérieur ne se relève plus Et ce qui en sort, est démoli par un ogre invisible Portant un marteau gigantesque ………. Et toi ô ma petite belle ! Ö dame de moi-même et son refuge ! Offre-moi cette prophétie : En un certain temps, Le monde est creux Il n’y a que la langue Une seule langue sans lèvres … Sans langues …sauvage et domestique Mais elle bat …d’un mot Dépassant les illusions et les récits semblables : C’est « Je t’aime »…. جسدُ الحلمِ النّحيفُ: شعر : علي غازي – بغداد – العراق هناكَ يجثمُ ، جسدُ الحلمِ النحيفُ قابعاً في النّقطةِ التي عندَها فقدْنا الاتّصالَ بالشّجرةِ المقدّسةِ ولا وعاءَ للحزنِ نحزنُ أكثرَ ممّا ينبغي والسّنواتُ تنشطُ بالمرورِ بينما تزدحمُ الحياةُ الموتى يعرفونَ أعمارَنا لكنْ لا يعرفونَ أعمارَهمْ يراقبونَنا دائماً ويحاولونَ إخبارَنا .. عمّا سيأتي ” أنتم الأحياء الذين لا تُبصرونَ” ……………. تصهلُ الفكرةُ .. تثِبُ داخلَ أسيجتِها الخشبيّةِ وللأصابعِ موسيقاها ما يسقطُ في أعماقِنا لا ينهضُ وما يخرجُ .. يهدمُهُ غولٌ لامرئيٌّ يحملُ مطرقةً هائلةً ……………. وأنتِ .. صغيرتي الجميلةَ يا سيّدةَ نفسي ومأواها امنحيني تلكَ النبوّءة في زمنٍ ما العالمُ خاوٍ ليستْ هناكَ إلّا اللّغةُ لغةٌ واحدةٌ بلا شفاهٍ بلا ألسنةٍ .. وحشيةٌ أو أليفةٌ لكنّها تنبضُ .. بكلمةٍ متجاوزةٍ الأوهامَ والرّواياتِ المتشابهةَ هيَ .. أُحبُّكِ 2017-03-13 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet