Dans la lumière je marche toute seule par : Suzanne Ibrahim – poétesse syrienne -Damas

في الضّوءِ أمشي وحيدةً
فكيفٓ غدوتُ في الظّلِّ كثيرة؟

 

سوزان إبراهيم – شاعرة سورية – دمشق

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Suzanne Ibrahim سوزان إبراهيم

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Dans la lumière je marche toute seule

Comment se fait-il que  je sois devenue dans l’ombre nombreuse ?!

 

Suzanne Ibrahim – poétesse syrienne  -Damas

Un commentaire

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    Bonjour Suzanne,

    Ce qui suit n’est pas de moi.
    Mais ces paroles, je les ai faites miennes.
    Je vous les dédie, je vous les adresse du fond du coeur.
    Je suis en tout point solidaire et fraternel de ce que vis votre pays.
    Suzanne est un prénom très cher à mon coeur et à ma vie.
    C’est celui que portait celle qui dans la douleur m’a mis au monde, contre son gré et contre sa volonté.
    Certes vous marchez dans la LUMIERE et vous vous sentez seule, mais de loin, en avant ou en arrière et même à vos côtés, il y a des HUMAINS qui vous suivent, vous précèdent, vous accompagnent.
    Non, vous n’êtes pas seule et vos deux vers me sont parvenus et je les lu et relu et relu encore et j’y ai vu toute la tristesse du monde.
    Non, vous n’êtes pas seule. Croyez à la force de l’esprit et à sa puissance.
    Non vous n’êtes pas seule.

    Je vous dédie ces vers de Louis ARAGON.
    Merci être là et de dire votre peine et de nous la faire partager avec tant de pudeur et tant de discrétion.
    Mes pensées vous accompagnent.
    Rémy Ducassé dit Erdé, le Vendredi 11 Novembre 2016 à Bastia – Haute-Corse.

    « Je ne dis pas cela pour démoraliser
    Il faut regarder le néant
    En face pour savoir en triompher
    Le chant n’est pas moins beau quand il décline 

    Il faut savoir ailleurs l’entendre qui renaît comme l’écho dans les collines 

    Nous ne sommes pas seuls au monde à chanter et le drame est l’ensemble des chants.
    Le drame il faut savoir y tenir sa partie et même qu’une voix se taise
    Sachez-le toujours le choeur profond reprend la phrase interrompue
    Du moment que jusqu’au bout de lui-même
    Le chanteur a fait ce qu’il a pu…/
    …/Et tout haletant du temps qu’il y perd qui bat et rebat sa faux comme plâtre ».
    Louis ARAGON – 21 Septembre 1960.

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