La ville n’a pas prononcé le moindre mot par : Rachel Chidiac – Beyrouth – Liban 7 juin 2016 لم تنبسِ المدينةُ ببنتِ شفةٍ : راشيل الشّدياق – بيروت – لبنان Rachel Chidiac – Beyrouth – Liban La ville n’a pas prononcé le moindre mot Le roulement des tambours a dominé l’espace sonore des marchés Les vendeurs étaient des essaims de sauterelles Habillant sa nuit voilée Quelles étoiles se réveillent-elles pour le voyage d’un rêve ? O être à elle brisé ! Les plages de sable ont été épuisées par les coups des rochers Aucun refuge dans l’effectif des parfums Le jacassement sec est un marchand nuisible Qui vend les tombes Allumez les lampes ! La mer se débat La mer se noie Et les soirées sont un squelette d’enfant Ayant sucé la mamelle du sel Jusqu’à ce que les lignes aient échoué. لم تنبسِ المدينةُ ببنتِ شفةٍ قرقعةُ الطّبولِ طغتْ على الأسواقِ والباعةُ جحافلُ جرادٍ كستْ ليلَها المستورَ أيُّ أنجمٍ تستفيقُ لرحلةِ حلمٍ؟ يا ذاتَها المكسورةَ شواطىءُ الرّملِ أنهكَها ضربُ الصّخورِ لا ملاذَ في تشكيلةِ العطورِ النّعيقُ الجافُّ تاجرٌ ضارٌّ يبيعُ القبورَ أشعِلوا المصابيحَ البحرُ يتخبّطُ البحرُ يغرَقَ والأماسي هيكلُ طفلٍ رضعَ من الملحِِ حتّى خابتِ السّطورُ 2016-06-07 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet