Quand les cœurs se lâchent par : Mohammed DERKAOUI – Fès – Maroc 13 mars 2016 Mohammed DERKAOUI – Fès – Maroc Je tends ma main Elle tremble Sous les bombes Faisant semblant D’être des ombres Protégeant des innocents Qui courent la nuit Dorment le jour Je devins l’autre Mon substitut Qui n’a ni bras ni jambes Il arbitre la course Mais le sifflet Ne vient pas des lèvres gercées Il m’emprunte l’idée En domestique les mots tordus Qui embrouillent sa signifiance Dans un mortier les place En pâte molle les réduit En fait une tuyère Lance des obus à flèche Les cœurs se lâchent Quittez vite Le blanc qui vous abrite Allez vers l’excentrique Contaminez son stéréotype Devenez vite Substances euthanasiques C’est magique, non ! Quand c’est un rite Qui n’est guère immuable Mais une forme métonymique 2016-03-13 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet