Le livre est le meilleur cadeau de la vie par : Sadok Gaidi –Fouchana- Tunisie

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Sadok Gaidi –Fouchana- Tunisie

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L’écriture est l’aboutissement de lectures diverses issues de l’enfance, passant par l’adolescence, arrivant à la vieillesse. C’est dire une navigation en continu dans les méandres de notre histoire particulière et universelle.
Une étape nécessaire qui nourrit une passion dévorante qui nous guide sur le chemin de l’écriture, non de surface mais des profondeurs mythiques de l’humanité. André Malraux n’a-t-il pas dit que «l’écriture est un anti destin » ?
Pour recouvrir sa condition d’homme libre, tout être aura recours aux différents bouquins pour vivre des moments délicieux dans un univers captivant. Par inférence, l’écriture devient une aventure qu’on tente avec tout ce qu’elle a d’incertain, périlleux mitigé au merveilleux. Ricardou dans « Problèmes du Nouveau roman » affirme : « Le roman est moins l’écriture d’une aventure que l’écriture d’une aventure. »
Indubitablement, écrire est un dépassement de soi en épousant un angle de vue particulier. L’auteur qui lève la voile de son entreprise aventureuse couve une expérience rehaussée par des lectures consistantes. Acte de délivrance quand il se met à accoucher les mots sur le fond blanc.
Loin d’être une simple « représentation » de la réalité quotidienne, la lecture est l’énergie grâce à laquelle se transforme le vécu, le monotone sous l’effet de l’imaginaire fécond. L’écriture, à travers les mots est la planche du salut pour se débarrasser des contraintes prégnantes.
Le « scripteur » évite le tourment écrasant spatio-temporel en se plongeant dans l’univers de lecture. Une catharsis qui trouve sa raison d’être dans le terreau de l’imaginaire. L’acte « Lecture-écriture » se mue en un aliment consistant lequel aliment aiguille l’intellect grâce à une fantaisie incandescente inondant l’âme par la lumière de l’inspiration. Tout ce monde grandiose qui gesticule sous la plume de l’écrivain ou poète.
Ecrire un roman demeure selon Bourneuf « une prise de possession, un acte qui réalise l’écriture et la rehausse. ».Et à André Hardellet de confirmer la vocation de lecture comme suit : « Le rêve, c’est l’instant ou tombe enfin la robe des clairières ».Les grands auteurs et penseurs ont formé nos devanciers, ont nourri un imaginaire haut de gamme. Une sorte d’école parallèle. N’a-t-on pas dit que « le livre est une école ouverte », sans murs mais avec des fenêtres sur les nouvelles technos et les avatars sociaux ? La vie est aussi un grand livre transfrontière, transcendantal. Que de livres ont changé notre mode de pensée, notre vision du monde !

 

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