Pensées par :Adda Fodil Al Echchikh – Alger- Algérie 24 janvier 2016 Adda Fodil Al Echchikh – Alger- Algérie Je l’aimais, et je l’aime plus encore Sans détour et sans supputation Dès la première vue à cet aéroport Sans vouloir faire de réfractions. Je l’aimais à foison, plus que j’ose dire, Plus que les mots peuvent exprimer Je l’aimais à foison sans ne rien dire Mon cœur, fuse dans l’ennui, opprimé Je l’aimais comme ça, sans sinuosité Sans me justifier par ma présence Je l’aimais par sa verve repue de vérité Mon cœur bat pour elle à sa cadence Je l’aimais follement sans me contrôler Sans voir ce que je faisais devant les autres Je l’aimais sans m’inquiéter de mon parler, De mon attitude, celles d’un nouvel apôtre, De l’amour sans trêve, celui des humains Je l’aimais comme pour la lier dans mon corps. Ou la tenir pour toujours entre mes mains Dans mon cœur se tuent des flots de mes torts Quand mon dynamisme reste atténué Je l’aimais en ignorant tous les dilemmes De la voir un jour dans mes célèbres nuées Elle viendra à cette tierce affaiblir ma flemme. À cette tierce de temps où je m’éveille la nuit Où le silence règne chez les profonds dormeurs Où l’on n’écoute plus aucun bruit, le désennuie… Qui règne dans ma chambre par sa torpeur. Je suis d’un âge sénile et je n’y peux rien À la risée peut-être de gens moins que moi Qui n’aiment plus ils se détestent pour un rien Quand à égo, je reste serein dans mon surmoi. Alger le 08 octobre 2015 Par Adda Fodil Al Echchikh 2016-01-24 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet