La moindre peine par : Dehbia Ammour –poétesse algérienne résidant à Paris -France 28 avril 2020 Dehbia Ammour Contrairement à toi, le cœur accumule de l’envie De désir suscité, en poussant le zèle de la vie Garde-toi du discours panache vanté qui éclate Pour l’instant de défi, je le sens ce sang écarlate Pourquoi me piétines-tu dans ma fière allure ? Vive, passionnée dans la gravité de la brûlure Le spectacle est allégé par ce lumineux regard Qui m’a tant protégée du danger, reste hagard Rongée par ces mêmes chagrins de ton existence Ta parole fatidique s’éloigne de ton sort dense Désormais, comment unir l’effort peu loyal ? Réitère l’ordre digne de soi dans l’éminent régal L’affairement de la bassesse combien m’épuise Préférant aller jusqu’au bout, agir à ma guise Loin du magnat qui m’écrase de nuit et de jour Sans son argent, je sillonne l’heure de labour Creuse la terre à ensemencer ! Enfouis la graine L’âpre rancune étouffe la tolérance aime la haine Le printemps taciturne, sans recrue de l’enrôleur L’ardeur des bons hommes a forgé peu de valeur Prend l’air entre la lave et le magma dans l’éruption À quoi bon d’attendre la sérénité dans son exception ? Je ne peux renoncer au risque, à la force de la parole L’autosatisfaction béate nous rend parfois trop drôle L’équilibre vient du pardon et de la tolérance réunis La vertu ne te prodiguera pas de secours si t’es puni Le monde océanique craintif nous sépare du salut Qu’as-tu administré à ces fleurs éparses de ce talus ? L’amitié indéfectible accompagne vite la rage mue Retourne vers le destin pathétique, son sort m’a émue L’amas de terreur est en chacun de nous se retentit L’humain pense l’adversité sans avoir du ressenti 2020-04-28 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet