MON RÊVE POUR L’HUMANITE…par: Rémy Ducacassé – Bastia – France



LE FAIT QUE JE PARTAGE ICI, DES TEXTES FRUITS DE L’ÉCHO EN MOI QUE PRODUISENT D’AUTRES TEXTES, NE SIGNIFIE PAS QUE JE SOIS DANS LA TOTALITÉ ABSOLUMENT MAÎTRE DE MES PENSÉES ET DE MES ACTES…

Que cette question est difficile. Non pas par manque de rêves. Mais tout au contraire, parce que depuis ma venue au monde, je n’ai pas cessé de rêver et d’essayer d’agir pour un monde meilleur et plus beau.
Certains diront quelle prétention. Quelle utopie, diront d’autres. Quelle illusion, diront les résignés.

Je rêve à l’automne de mon existence, que l’énergie – toute l’énergie – celle des bras et celle des esprits que des humains (tout petits, voire minuscules) consacrent à fabriquer et à utiliser des machines à tuer et à détruire…/Que cette énergie soit déployée positivement à construire la PAIX.

Oh !!! – Pas une petite, toute petite paix de rien du tout, une belle et « grandissime » PAIX, à la surface de toute la TERRE.
Allez, je sème en partage ce rêve, les autres viendront peut-être du cœur de celui-là repris comme un chant ardent et mélodieux des cœurs et des esprits de Celles et Ceux qui me liront.

Ce qui précède et ce qui suit, ces mots alignés bien maladroitement ce sont des minuscules graines, fragiles et minuscules, d’elles naîtrons peut-être des bouquets d’espérance !!!

Accepter le réel, n’est pas acceptable en soi. Accepter le réel est indispensable pour se protéger mentalement et psychologiquement, comme l’on fait un constat d’accident ou un contrôle médical. Mais une fois le bilan ou constat établi et retenu, une fois le constat posé, nous ne pouvons en rester là.
Il faut à nouveau se projeter en avant.
Donc rêver, imaginer, inventer, concevoir – individuellement et ou collectivement. Mettre en œuvre par des actes (des grands actes, des actes moyens, des petits actes au quotidien : individuels ou collectifs, positifs) et réaliser pas à pas lentement le plus souvent le rêve initial universaliste et HUMANISTE. Il est indispensable de se remettre à chaque acte posé face à ce rêve initial :

LA GRANDE PAIX UNIVERSELLE, pour vérifier si le but est approché ou pas. En commençant par se mettre en face de ses propres actes et pas ceux du voisin. Le chantier qui importe c’est celui où chacun quotidiennement oeuvre avec constance et régularité. Porter un regard sur le chantier d’à côté c’est important, mais pour en tirer un enseignement, pas pour y formuler une critique suffisante, pédante et dominatrice. 

Bien au contraire c’est une source permanente d’enrichissement personnel. Il reste de toute façon un fond de pensées profondes, intimes, personnelles. Celui-ci est augmenté des connaissances des autres. Cela donne de l’épaisseur à la Vie, du sens aux actes que l’on pose successivement. C’est ainsi que toute l’humanité, s’est construite à travers les siècles passés depuis des millénaires.

L’évolution de la pensée humaine et les comportements que cela induit sont à l’image dune courbe en constante progression, avec des hausses phénoménales (ce sont les grandes époques de l’histoire) et des chutes vertigineuses comme celle que nous vivons.
Mais quoiqu’il en soit depuis que l’ Humain s’est mis debout sur ses pieds, il n’a cessé de progresser. Je ne nie absolument pas, ni les reculs, ni les chutes, ni tous les drames que cela engendre. La mort provoquée est la plus détestable des choses. La mort comme terme d’un chemin est la plus magnifique des choses, parce qu’un HUMAIN qui disparaît c’est une place pour un HUMAIN qui voit le jour. Le fait d’apporter chaque jour ici, et ailleurs ma modeste pierre à la construction de ponts – au lieu de murs – ne m’empêche pas de voir toute la cruauté de certaines réalités. J’ai choisi mon camp, et mes héros sont ceux qui n’ont jamais détenus entre leurs mains une seule arme capable de donner la mort. Quant à penser à ce qui m’attend après que mes yeux se seront fermés, je ne m’en préoccupe pas. Sans doute un jour cette question va-t-elle se poser à mon esprit. Mais pour l’heure l’urgence est de parler de PAIX et de non-violence afin d’apporter ma pierre à l’édifice. 

Quand tout autour de moi je regarde toutes ces couleurs du temps qui passe – ces couleurs de la nature (les arbres – les plantes – les animaux – l’eau de la mer – la couleur du ciel – les couleurs “naturelle ou pas” des cheveux des hommes et des femmes “vieux ou jeunes” – les couleurs de toutes les peaux – les couleurs si différentes des vêtements que nous endossons pour protéger nos corps jeunes ou vieillissants) je me dis de plus en plus que la VIE est ce qu’il y a de plus beau.
Il peut arriver que cette VIE soit bien difficile, très dramatique – mais très vite je me dis aussi que l’on n’a rien inventé de plus beau.

ALORS JE VOUS LE DIS ET REDIS ENCORE ET JE LE DIRAIS TOUJOURS MÊME AU QUAI DU DERNIER EMBARQUEMENT SI LA VOIX M’EST ENCORE ACCORDÉE

« VIVE LA VIE !!! »

© Rémy Duca

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