Douleur par :Maissa Boutiche – Ain Bénian – Alger- Algérie 16 mars 2021 Elle est une femme qui s’applique, À gérer, avec patience et foi le vide, qui l’habite Ses sentiments perturbés, en révolte Saignent de la morsure, de la solitude De sa nature, posée et sensible Elle regarde l’océan de ses yeux, si tristes Ses pensées essoufflées, implorent et méditent. Elle observe, les vagues, que le vent, ondule, Un sourire affecté, balaie ses lèvres et elle murmure: – Je suis femme, Et à chaque fois que mon âme, trompe dans l’encrier, La douleur s’accentue et m’enivre, Ma plume, se confesse, déchirée, écrive. Tous mes mots, me troublent, Sur mes pages où l’amour est passif Serais-je ce cri, Qui vole en éclats et se brise ? Par la brutalité du silence, qui m’étripe, Il interne mes moments, qui ne rêvaient que de verdure, Jadis, Mes odes naissantes, ne sont qu’un pleur, Perdu, dans le cœur, d’un enfant, qui surmonte, sa douleur Décrit, sa détresse, debout, sur la rive ! Elle regarde, les vagues Qui se jettent sur la poitrine, du sable Qui meurent en silence, sans prononcer, une syllabe Et frisonne, au souffle, du vent Qui l’affleure et la renverse, lui fait perdre l’équilibre Se sent, naufragée, dans sa ville et ses criques, Ne ressent plus, l’air marin, qui chatouillait Dans le temps, ces narines Et sur ces mèches folles, la main amoureuse, de la brise Dit entre deux sanglots: -Tout a changé et tout m’échappe, Je ne me reconnais plus, dans ce présent, où les plaies Sont saignantes et que mes mots, Difficilement, raccommodent ! 2021-03-16 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet