Je pense que je n’ai pas failli, un jour A mon devoir par: Maissa Boutiche -Ain Bénian –Alger- Agérie 7 septembre 2020 Maissa Boutiche Je pense que je n’ai pas failli, un jour A mon devoir J’ai fait, ce que j’ai pu J’ai donné, tout ce que j’avais De la tendresse De l’amour De la joie, de l’allégresse De la compassion, mon soutien et mon élan Les bras ouverts à tout moment Mon cœur un compagnon A l’écoute de tes maux, ta joie A ta douleur qui était mienne Que j’apaisais, à tout temps Malgré mon Je, minuscule Je te devançais Le jour comme à la tombée, du crépuscule Je n’ai jamais pris, de recul À diverses occasions et multiples reprises Mon amour pour toi, débordait Par ton absence mon sourire S’est égaré, depuis un temps Je recherche errante, ce bras amputé Qui s’est détaché de mon corps Que j’essaie de recoudre Afin d’apaiser cette douleur, qui me ronge Et ton absence, qui me mange Je recherche l’innocence de ton regard, d’azur Dans tous les regards bleus Que je croise sur mon chemin Ce regard qui s’est détourné, du mien Qui n’égaie plus mes jours Ni mes matins Ne te trouvant nulle part Je me consume comme une chandelle Qui se brûle, de ces larmes Je suis devenue l’ombre, d’une une tige Défraichie par la souffrance Affaiblie, par la sécheresse Fouettée par les sautes l’humeur, du vent Ton absence est une grave maladie Que le temps, ne peut guérir Ni estomper mes profondes et brûlantes, blessures Si tu me lis, aie une pensée, pour que mon âme pour qu’elle retrouve, la paix Et que cesse enfin, mon errance! 2020-09-07 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet