Deux nouveaux poèmes de Maissa Boutiche –Ain Bénian –Alger – Algérie:Pour ne rien te cacher/et A chaque instant mon regard me cherche 11 juin 2020 Maissa Boutiche Pour ne rien te cacher Pour ne rien te cacher Non, je ne saurai coudre Pour réparer mes erreurs mes actes manqués Mes péchés qui perforent Ma peau déjà tatouée Mais j’essaie par tous les moyens A ne plus blesser Ni déchirer Que ce soit avec des paroles ou avec mes actes qui hier étaient Parfois un peu zélés Je ne regrette qu’une chose C’est d’être enfermée Avec mes rêves coquelicots Que je borde Et qui ne peuvent germer Ce qui me fascine dans mon internement C’est le lever du jour Le chant des oiseaux La reprise de la vie La beauté du ciel Et la mer aux yeux bleus Qui m’appelle de loin Quand la nuit étalent sa chevelure noire C’est la reprise de conscience Qui hisse les voiles Alors que mal est déjà fait Que le cœur brisé Ne sera plus solide comme avant Qu’il portera le deuil Éternel De ses illusions Perdues Et ses rêves Eparpillés en miettes, à l’horizon J’aimerai apprendre à coudre L’expérience et le temps Pour m’aider à rapiécer toutes les difficultés de la vie avec beaucoup de recul et de positivité ! Mais, ce que je ne pourrai jamais faire, c’est raccommoder Ce monde qui se cogne au mur Et qui croit à ces illusions Le museau dans la gamelle Et ce confinement Qui nous a brisé les ailes fragilisés nos cœurs Par des paroles en l’air Qui nous malmène Et qui ressente pas hélas, nos déchirements Nos cris désespérés Et notre épuisement!!!! A chaque instant mon regard me cherche A chaque instant mon regard me cherche Et je perds mon souffle Qui étouffe Me balance dans le cage Où coulent mes larmes silencieuses L’éternel amour Se perd Et à mes yeux Je ne trouve plus mes repères Tout devient néant Et me balance L’éternel Amour Dans les souvenirs De la mémoire Qui mes jours, gouvernent Quand la mer se couche Sous le soleil Qui retourne a sa taverne Les vagues murmurent Et le vent souffle en file indienne, tisse Tous ces contes Que j’ai apprise enfant par cœur Seule, je longe les ruelles de ma vie, mon passé et mon présent Ou le voyage de mon navire de vie N’est que sagesse, foi et lumière Je me dis alors En regardant le ciel Même les étoiles A la levée du jour, s’éteignent Consciente Que le temps avance Ne retourne jamais, en arrière Or, Il faut bien qu’un jour ou l’autre on apprenne Que sauf les souvenirs, brodent en profondeur, demeurent Sèment dans nos cœurs Un jardin de roses et de fleurs De l’attachement de nos us et mœurs! 2020-06-11 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet