Souffrance endurcie /et/ Douleur et douceur par : Maissa Boutiche – Alger- Algérie 17 mars 2020 Maissa Boutiche Que l’amour parfume ta vie Que les rais d’un soleil clément Tissent un brin de bonheur Sur tes traits Que le sourire d’un baiser suave Se pose sur tes lèvres Efface tes peines Embellisse ton ciel lourd de nuages gris Qu’il illumine ton cœur Et fasse jaillir les couleurs Que tu possèdes en ton fort intérieur Efface à jamais la douleur En tes ans et dans les jours à venir Durant toute ta vie ! Que la distance rapproche les cœurs Et que la récolte ne soit que joie et bonheur Fassent de tes chagrins et tes peines, un oubli Que l’affection de l’absent et les absents Sur tes îlots, un parfum si doux Accompagne tes pas, sur tes durs chemins Une belle mélodie Où puissent se dissiper tous tes maux Sur tes frêles épaules, Ö toi aux épaules, Alourdis qui étouffe avec peine son cri ! Douleur et douceur Tant qu’il aura sur ma colline un brin d’amour Et les tresses du soleil Qui se posent avec délicatesse Sur son corps et ses contours Et tant que le jour lui offre son sourire Qui dort comme ange Dans ses bras de velours. Je dirai toujours: – Que je vais bien. Tant qu’il y a ce vent Qui vient le plus souvent roder Poser sa main sur mon épaule Et de sa douce brise Caresse toutes mes rondeurs Je dirai: – Que je vais bien! Malgré cette douleur immense Qui a envahi mes terres Et brûlé ma récolte et ma semence M’a volé l’amour qui était en mes ans, l’invité d’honneur par excellence qui entrebâillait, réchauffant mon cœur et ses fenêtres Semant en moi une poignante souffrance En mon home lointain! Mais que dire devant les évènements de la vie Et son train de vie Que louange à Dieu Et une prière pour ce ventre Porteur Qui m’a porté pendant neuf mois Malgré la nudité des sentiments Des absents Et cet amour qui au lointain Malgré le temps En moi toujours vibrant M’embrasse de ses lèvres coquelicots Me couve de son regard vert d’éden Je dis dans mes profonds soupirs: -Tout ira bien demain! Malgré, ce cri qui m’étouffe Me fait couper le souffle Me jette dans les ruelles de l’errance Pleurant seule dans ma solitude avec mon silence Je dis dans un sanglot: – Cesse de pleurer ma Grande Y a beaucoup de tes semblables Qui te ressemblent dans ce bas monde allons! Tout ira pour le mieux, demain! 2020-03-17 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet