Ce que nous avions appris des hommes de plume tunisiens qui nous avaient précédés et que nous avions connus de leur vivant par :Mohamed Salah Ben Amor

 

Ayant fait mon entrée au milieu littéraire tunisien en tant que critique en 1967 alors que je n’avais que dix-huit ans, j’avais eu la chance de rencontrer la plupart des grands poètes et écrivains des années vingt , trente et quarante et de parler avec eux dont Tahar Qassar, Jalaleddine Naccache, Mohamed Hlioui, Ahmed Loghmani, Sadok Mazigh, M’hamed Marzougui, Ahmed Mokhtar Louzir, Mohamed Sadok Bsaies, Hassine Jaziri , Béchir Khraief, Hédi Labidi,Mnaouer Smadeh …ces poètes et écrivains étaient très sévères à l’égard de notre génération mais sincères et en concordance avec la formation culturelle qu’il avaient reçue. Et bien que notre élan innovateur et moderniste nous empêchât d’adopter leur vision du monde et de l’écriture littéraire, Nous avions appris d’eux une chose inestimable : l’amour de la partie !

Que Dieu les entoure de sa Sainte Miséricorde !
Amen