Si loin de toi !/et L’instant poétique par :Dehbia Ammour–poétesse algérienne résidant à Paris -France 29 mai 2019 Dehbia Ammour Si loin de toi ! Si loin de toi depuis et tant de jours passés Pensais rétablir le lien sacré à pourchasser La larme trop salée témoigne l’amertume Comme chez l’être humble qui se consume Dans le sombre souvenir en cette heure diurne La lueur vive me semble menacée et taciturne La divergence creuse l’unique droit au fossé De mon propre gré, certes j’ai tout endossé Pas trop ovationnée, je le sais j’ai ainsi froid En dépassant la notion de mon propre émoi L’énorme intuition s’avère partiellement juste De ton entêtement retenu l’air de l’auguste T’a perdu la notion prouvant la bienveillance Se pavanant à la cime de la délicate romance Mon amour pour toi est des plus sensés, ancré Mon cœur tendre a appris à fond à s’échancrer Entaché depuis par le rejet du simple destin En traçant le chemin avec le sourire chagrin Oui ! Comme tu existes, je sens ton absence ! Que faire dans ce cas de ta propre contingence Si tu ne t’exprimes pas, comment te libérer Je vois à mon sens que ce qui est aberrer Plus de retour à la complicité magique Ni d’ailleurs de menace à ce qui est logique Ne glorifie pas avec hargne tes yeux verts Qui soit disant s’ouvrant sur le vaste univers ! Je détrône juste le tyran qui est en moi même Hume l’ambiance feutrée du chrysanthème L’instant poétique Toi qui tends la main vers la clarté ! Nous ne nous retrouvons qu’en aparté Depuis ma tendre enfance plaintive Entrainant la brisure très craintive L’omnipotence décor cède toujours À ceux qui érigent l’impossible tour Le poids de l’être se prenant en vénère Ce qui considère la période prospère J’ai appris à connaître la coupure Après un mal profond qui suppure Je déjoue à chaque fois la distance L’unique piège évite la souffrance Je déclare la guerre à tout leurre Il se sert de l’étrangeté du beurre Il remplit en excès son ramequin Croyant qu’il profite de son destin Ton lointain intérieur est convoqué À chaque appel pas du tout choqué Réponds avec la donne indéterminée En te prouvant que rien n’est terminé Il se déloge, il se déroge, Il s’arroge Dans ce vaste mouvement se limoge La tribune multiplie l’instant poétique Ainsi nous construisons la politique Dans ce temple de haine construit Augure le moment terne sans bruit Nous nous mêlons à la belle mélodie Une seule émerge avec l’air de prosodie 2019-05-29 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet