La note en soi : par :Dehbia Ammour- poétesse algérienne – Paris – France 27 avril 2019 Dehbia Ammour- Je vis les derniers jours qui s’étalent Des tourments creux qui se décalent Suis le fil ondulé de l’évocation à ternir Qu’aucun être vivant ne sait retenir Le besoin d’ailes ressent la note de fond Cédant à la persistance qui se confond Réservant le parfum de mon triste sort Alors pourquoi ne pas m’éloigner du port ? Après la décrue se creuse la note de cœur Elle substitue la géniale preuve de douleur Qui peut pardonner sans regret ce crime ? Nous rappelant le génie perdu qui s’exprime Rien que la domination de la note de tête Dégageant ma première senteur en fête Reconnaissant le temps rivé de l’impression Ô ! Flagrance volatile ! Vise ta succession ! Je garde de toi les rudiments du fameux passé En les choyant de mes mots sans les ressasser Je les emmaillote pour les garder au chaud Ils me titillent, me rappellent l’air du badaud Ne me gronde pas ! T’es dans l’entêtement Toi seul connais le plaisir du pire isolement ! Pourtant je t’ai donné un plaisir sans pareil Tu me réserves le graal de la tyrannie de l’éveil 2019-04-27 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet