Les archives des commentaires poétiques de Mohamed Salah Ben Amor : 27–Les poèmes de Patricia Royet :27-15 : L’aube de nous deux 28 février 2019 Patricia Royet L’aube nouvelle naîtra, Après chaque nuit, Pour l’éternité, Goutera chaque goutte de rosée, De ma voie lactée, Puis la douceur printanière m’effleura de son souffle léger, Les fleurs embaumeront de leurs senteurs mon espérance rêvée, Les oiseaux chanteront, La renaissance de ma liberté de créer, Puis couchée au bord du ruisseau, Ma main caressant la mélodie de l’eau, Je regarderai la valse des nuages, Au ciel bleu, Je voyagerai avec eux, Jusqu’à ton lieu, Je frapperai à ta porte, Je me réjouirai de l’appel de tes yeux, Tes bras m’enlaceront, Mon cœur criera merveilles, Dans un tourbillon de feu, Enfin le bonheur pour nous deux, Toi mon amant, L’astre de mes cieux, Comme nous l’avions dit dans nos commentaires précédents sur les écrits de cette poétesse , la caractéristique première de son écriture poétique est la spontanéité mais une spontanéité qui est loin d’être niaise ou banale , puisqu’elle est guidée par un flair esthétique fin et sensible qui lui impose une certaine démarche au fur et à mesure que ses idées se développent et se relayent . Dans ce nouveau poème , deux grandes étapes sont distinctes : un engouement impulsif pour se trouver dans les bras du bien-aimé ( espérance rêvée ) et l’exaucement de ce vœu (Je voyagerai avec eux, jusqu’à ton lieu, je frapperai à ta porte, je me réjouirai de l’appel de tes yeux, tes bras m’enlaceront, mon codeur criera merveilles,dans un tourbillon de feu ) .Au cours de la première étape , la locutrice se livre à une description très passionnée de sa concupiscence par la création d’une atmosphère féerique et paradisiaque animée par des éléments naturels en effervescence ( aube – rosée – fleurs – oiseaux – ruisseau – eau – nuages – ciel ) qui participent chacun à un enivrement général et au sein de laquelle elle atteint le summum de l’extase .Quant à la deuxième étape , le vœu devient réalité mais dans le rêve seulement ou si nous voulons dans le futur du futur , étant donné que tous les verbes du poème sont au futur de l’indicatif . Et là s’accomplit ou plus exactement s’accomplira l’unicité avec le bien-aimé . Au niveau du style , la nature du thème abordé a exigé l’usage massif des hyperboles aussi bien dans la première partie que dans la seconde .Un autre bon poème Patricia ! Continue ! 2019-02-28 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet