L’élucubration par :Dahbia Ammour – poétesse algérienne – Paris France

Dahbia Ammour

 

Comment ne pas aimer toutes ces belles langues ?

Dites-moi je flâne ! Je suis tel un navire qui tangue

Perplexe toujours !  Avide de ne pas dire je parle

En face de nous immédiatement une chanson marle 

In fine en assignant, je m’imprègne de quelques termes

Pour discuter de ceux qui possèdent certains germes

L’un m’éclaire savamment comme un soleil se levant

Du haut de ce ciel azur entraine la course me captivant

 

L’autre surfe sur ce que nous ne maitrisons pas

Est-ce une façon de continuer dans ces maudits pas ?

Échappons à ce qui se présente en nous en plusieurs,

Fragments des êtres composés de parfaits parieurs

L’assaut final réduit est trop pénible à surmonter

Même si la force finale est de ne pas se confronter 

Pour continuer d’apprendre en un nouveau jour

Des fois, je me dis : « c’est un original, truculent cours »

 

J’ai amorcé le savoir par la langue sacrée du coran

Simultanément avec celle de Molière dans le roman

L’univers non écrit ancre l’idiome de mes parents

Adulte l’activité projective sert mon tempérament

Des tas de choses que je regarde avec de beaux yeux

Chaque élément pense à son règne et souvent mieux

Tous les hasards te guident à devenir le prescripteur

Ils nous ordonnent à vif le jargon de noble concepteur   

 

Sans converser en ciseaux avec vous ou sans aucune loi

Retrouvez ceux qui se nichent et se manifestent en émoi

Depuis quand l’existence se trace avec la force intelligente ?

Triste de bousculer les génies dans leur vie, ils argumentent

L’azur est trop loin encore pour inviter la fameuse tolérance

Car élevés comme on si on plongeait dans la clairvoyance

La décadence frappe l’aube non serein sans les hirondelles

Il renforce les rangs des citoyens loin de la grande citadelle

 

 

Évitons les écueils qui amorcent la double nature en danger 

La magie des mots est puissante crée le monde sans déranger

Réel en dehors de chaque idée récente qu’on peut devancer

Peindre son ressenti est un acte de naissance qu’il faut balancer

Éloignons tous mes sirs de tous ces loyaux mécomptes aigris

Ce n’est nullement à l’arrivée de l’hiver que le cercle se rabougrit

Le doute, l’angoisse, la colère ne peuvent se côtoyer dans la cité

Cerner l’élévation de l’effort de la crainte lointaine de la plurivocité

 

Je crois vaillamment en la sincérité à la littérature genre suprême

Loin des voies de scélérats pensant à la défaite qui rend blême 

La vérité est loin de déserter l’espace trop souvent magnanime

La prodigalité de la fureur nous explique inlassablement ce qui s’exprime

L’accroissement du féroce défiant le double de la sympathie et la terreur

Le mal absolu est les excès qui produisent l’axiologie de chaque peur

Réduisons l’écart entre le héros piégé et le surhumain ou juste l’ humain

Ainsi s’écrira notre Histoire avec des lettres dorées en pensant à demain

Répondre

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'une étoile *

*