L’élucubration par :Dahbia Ammour – poétesse algérienne – Paris France 4 février 2019 Dahbia Ammour Comment ne pas aimer toutes ces belles langues ? Dites-moi je flâne ! Je suis tel un navire qui tangue Perplexe toujours ! Avide de ne pas dire je parle En face de nous immédiatement une chanson marle In fine en assignant, je m’imprègne de quelques termes Pour discuter de ceux qui possèdent certains germes L’un m’éclaire savamment comme un soleil se levant Du haut de ce ciel azur entraine la course me captivant L’autre surfe sur ce que nous ne maitrisons pas Est-ce une façon de continuer dans ces maudits pas ? Échappons à ce qui se présente en nous en plusieurs, Fragments des êtres composés de parfaits parieurs L’assaut final réduit est trop pénible à surmonter Même si la force finale est de ne pas se confronter Pour continuer d’apprendre en un nouveau jour Des fois, je me dis : « c’est un original, truculent cours » J’ai amorcé le savoir par la langue sacrée du coran Simultanément avec celle de Molière dans le roman L’univers non écrit ancre l’idiome de mes parents Adulte l’activité projective sert mon tempérament Des tas de choses que je regarde avec de beaux yeux Chaque élément pense à son règne et souvent mieux Tous les hasards te guident à devenir le prescripteur Ils nous ordonnent à vif le jargon de noble concepteur Sans converser en ciseaux avec vous ou sans aucune loi Retrouvez ceux qui se nichent et se manifestent en émoi Depuis quand l’existence se trace avec la force intelligente ? Triste de bousculer les génies dans leur vie, ils argumentent L’azur est trop loin encore pour inviter la fameuse tolérance Car élevés comme on si on plongeait dans la clairvoyance La décadence frappe l’aube non serein sans les hirondelles Il renforce les rangs des citoyens loin de la grande citadelle Évitons les écueils qui amorcent la double nature en danger La magie des mots est puissante crée le monde sans déranger Réel en dehors de chaque idée récente qu’on peut devancer Peindre son ressenti est un acte de naissance qu’il faut balancer Éloignons tous mes sirs de tous ces loyaux mécomptes aigris Ce n’est nullement à l’arrivée de l’hiver que le cercle se rabougrit Le doute, l’angoisse, la colère ne peuvent se côtoyer dans la cité Cerner l’élévation de l’effort de la crainte lointaine de la plurivocité Je crois vaillamment en la sincérité à la littérature genre suprême Loin des voies de scélérats pensant à la défaite qui rend blême La vérité est loin de déserter l’espace trop souvent magnanime La prodigalité de la fureur nous explique inlassablement ce qui s’exprime L’accroissement du féroce défiant le double de la sympathie et la terreur Le mal absolu est les excès qui produisent l’axiologie de chaque peur Réduisons l’écart entre le héros piégé et le surhumain ou juste l’ humain Ainsi s’écrira notre Histoire avec des lettres dorées en pensant à demain 2019-02-04 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet